Pour le deuxième tour des départementales qui aura lieu dimanche, l’UMP a choisi le “ni-ni” comme position officielle, en cas de duel entre le Front national et le Parti socialiste. Dans les départements gagnables par le parti de Marine le Pen, cette règle ne fait pas l’unanimité à droite. Jean-Paul Fournier, le maire de Nîmes, n’est pas sur la même ligne que son parti et souhaite barrer la route au FN.” Ce n’est pas la première fois que je prends une telle position. J’avais déjà appelé à voter pour un communiste aux prises avec le FN. Je ne veux pas que ces gens-là arrivent au pouvoir”, explique-t-il. Pour l’état-major de l’UMP, les particularités locales ne changent rien et le ni-ni reste la règle, ceux qui ne la respectent pas seront sanctionnés, promet-elle.
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