Le Maire de Montréal veut faire de la métropole québécoise une passoire à migrants!

 

 

Montréal n’est déjà plus la métropole du Québec dans un contexte où les Québécois de souche ont presque tous été refoulés vers les banlieues et autres zones périurbaines. Véritable zone franche, Montréal tient lieu de plaque tournante pour les échanges universitaires, le tourisme des gens d’affaire, la spéculation immobilière et le trafic des drogues dures, sans oublier l’industrie pornographique. Coupée des régions québécoises, Montréal est un véritable hub cosmopolite qui vient tout juste d’être sacré meilleure destination mondiale pour les étudiants étrangers.

Et voilà que le premier citoyen de Montréal, Denis Coderre, décide de se joindre au concert des métropoles nord-américaines qui font partie de la fronde anti-Trump. Résolument mondialiste, l’édile avait déjà manifesté son désir d’ouvrir les vannes de la migration des réfugiés, dès 2015, tout cela afin que le Canada montre l’exemple ! L’ancien ministre de l’Immigration (au niveau fédéral) fait partie de la grande famille du Parti libéral du Canada, une formation politique qui a toujours tablé sur une augmentation drastique du niveau de l’immigration afin de consolider sa base électorale et… de dissoudre ce foutu Québec qui refuse de s’assimiler au Dominion.

Franchissant le Rubicon, le maire Coderre a fini par convaincre le conseil municipal de Montréal d’adopter à l’unanimité une motion pour faire de la métropole québécoise une « ville refuge » pour migrants. Voilà que notre métropole postmoderne et multiculturelle rejoint la coalition des cités nord-américaines qui ont décidé de défier la volonté du président Trump de sanctuariser les frontières de son pays dans un contexte où l’immigration illégale représente un véritable fléau.

Denis Coderre – politicard libéral-libertaire qui avait boudé Marine Le Pen lors de sa dernière visite en terres québécoises – désire poser sa marque en interpellant les pouvoirs supérieurs.
Ainsi, le principal intéressé promet que les immigrants illégaux et les sans-papiers pourront bientôt jouir des services municipaux en matière d’habitation et de soins de santé. Son administration fera donc pression afin que les paliers supérieurs de gouvernements débloquent rapidement des budgets d’urgence. Une initiative qui a de quoi surprendre à une époque où plus de 40.000 itinérants, principalement des Québécois de souche, hantent les rues de Montréal et dans un contexte où près de 20 % des Québécois n’ont pas accès à un médecin de famille.

Pragmatique, le maire Coderre a confié à la Commission de la sécurité publique le mandat d’élaborer, main dans la main avec le service de police de la ville de Montréal, des mesures d’urgence afin de protéger les migrants illégaux de la possibilité d’être déportés par les autorités fédérales en charge de l’immigration. Il s’agit donc de régulariser la situation de la horde de migrants qui a pris d’assaut Montréal (estimés à 50.000 personnes par les autorités) ces dernières années, tout en leur assurant gîte, couvert, soins de santé, éducation et plus encore !

Tout cela est bien joli, mais plusieurs organismes libertaires – à l’instar de la nébuleuse Solidarité sans frontières – estiment que la ville de Montréal ne devrait pas se satisfaire de poser que des gestes symboliques, alors qu’il convient de refuser de coopérer avec les services frontaliers du Canada (ASFC). On aura compris que tout ce mouvement de troupe n’augure rien de bon pour un Québec privé de toutes prérogatives régaliennes et dont la voix est de plus en plus inaudible à l’international.

Patrice-Hans Perrier – Boulevard Voltaire
Écrivain et journaliste québécois

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