Morbihan. Les semaines de découverte du littoral pour les écoliers se feront sans bateau. La faute à une circulaire de 2006, appliquée depuis 2012 dans le département par les Affaires maritimes, qui exige que, « pour les sorties sur des navires à moteur, quels que soient le prestataire et la navigation envisagée, le pilote du navire doit être à minima titulaire du brevet de Capitaine 200 (un permis professionnel de marin, ndlr) ».
Dans les centres de loisirs du littoral, on s’étrangle : « Pour obtenir ce brevet qui coûte 8 000 euros, il faudrait que nos six moniteurs titulaires du permis mer retournent plusieurs mois à l’école et effectuent un stage d’un an avec un marin. Et pendant ce temps, on fait comment ? » s’interroge Frédéric Rénier, directeur adjoint du centre d’Arzon.
Bornées, les Affaires maritimes morbihannaises font remarquer « qu’une réglementation existe et qu’elle se doit donc d’être appliquée. Elle l’est sans excès de zèle. » “Conséquence : une baisse de l’activité est déjà ressentie à Arzon”, rapporte Ouest-France…
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