Nathaniel Delaney reprend le journal The Echo fondé par sa grand-mère Anne. Alors que des événements majeurs bouleversent le Nord de l’Amérique, Delaney voit son pays verser silencieusement de la démocratie dans le totalitarisme. Il est l’une des dernières voix des médias à tenter de dire l’entière vérité sur ce qui se passe.
Cherchant à protéger ses enfants et sauver ce qui reste de sa vie, il fait un choix qui va transformer l’avenir de chacun des membres de sa famille et de bien d’autres gens. Tout au long de l’histoire, il tient un journal d’observation, rapportant l’escalade des événements et analysant les motifs de ses opposants politiques, avec une effrayante transparence. Tandis que son monde s’écroule, il est forcé de sonder en profondeur le sens de ses propres positions et compromis, de ses succès et de ses échecs.
Le journal de la peste raconte comme une chronique la lutte d’un homme profondément moderne éprouvé dans ses dernières ressources spirituelles et psychologiques, d’un homme qui, en se perdant, se trouve lui-même.