Il était une fois le maïs Glass gem…

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L’origine de cette variété remonte à Carl Barnes, un fermier de l’Oklahoma aux origines autochtone Cherokee, dont le talent pour la sélection du maïs n’avait d’égale que sa patience et sa passion à conserver des semences de maïs aux couleurs vives et translucides. Il parvint, après nombre d’années d’efforts inlassables, à créer un cultivar « plus ou moins comestible » de maïs pour le plaisir des yeux.

Octogénaire, vers la fin de sa vie,  il cède sa précieuse collection de semences à Greg Schoen, l’un de ses protégés-hybrideurs. Lors de son déménagement en 2010, ce dernier cherche un endroit où il pourrait stocker ces échantillons pour en assurer la sauvegarde. Il se tourne vers Bill McDorman, propriétaire de l’entreprise grainetière familiale Seeds trust et directeur exécutif de Native Seeds. McDorman explique qu’il a été « soufflé » en voyant pour la première fois les maïs à maturité. « “No one had ever seen corn like this before.”… (traduction libre: « Personne n’avait jamais vu de maïs comme ça avant. »). Comment expliquer ce phénomène?

Et bien, selon le magazine Discover, il semblerait que chaque graine est en fait une souche de maïs différente (ou la graine d’un seul) avec un mélange unique de gènes hérités de ses parents. Wow!

Quoi qu’il en soit, l’histoire de Barnes et de son remarquable maïs n’est pas inhabituel. N’a t-on pas, pendant des millénaires interagi avec les plantes en les sélectionnant. D’un geste répété année après année, on ne peut que s’émerveiller de la beauté qui peut en résulter. Sans la prévoyance de Schoen, toute une vie de labeur aurait été perdue sans compter ce patrimoine génétique (couleur, saveur, résistance aux maladies et rusticité).

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