Barbe, burqa et ramadan interdits en Chine!

La Chine vient d’interdire le port de la burqa, de la barbe, et même le jeûne le jour du ramadan dans la région du Xinjiang, où vit l’importante communauté musulmane ouïghour.

Pour justifier ces récentes interdictions, les autorités chinoises ont déclaré que : «cette règlementation est destinée à freiner l’augmentation de l’extrémisme qui a forcé les femmes ouïghours à abandonner leur costume traditionnel et coloré pour le remplacer par une burqa noire. »

«La Burqa n’est pas le vêtement traditionnelle des femmes ouïghour, et son port dans les lieux publics est d’ailleurs interdit dans des pays tels que la Belgique et la France. »

Les autorités chinoises ont également interdit les longues barbes et le jeûne pendant le Ramadan. Ils tiennent également les mosquées sous une stricte surveillance.

Les Chinois ont la même approche que le maire de New York, Rudy Giuliani, connue sous le nom de théorie du carreau cassé* pour mater l’islamisme et le terrorisme.

Ils ont compris que la burqa et les longues barbes sont des actes politiques de rejet de la société et des déclarations religieuses. Que ces déclarations religieuses mènent à la radicalisation, et que la radicalisation mène au terrorisme.

En interdisant et en réprimant durement des actes mineurs, en les considérant comme des crimes politiques, tout en autorisant la pratique privée de la religion, ils traitent le mal à la source. Du moins le pensent-ils après avoir épuisé les méthodes communistes contre les musulmans.

* Giuliani, qui avait décidé – avec succès- à rendre les rues de New York plus sûres, avait imposé de lourdes amendes à tout propriétaire d’un logement dont une fenêtre était cassée. Il avait expliqué que « si vous voyez une fenêtre cassée, c’est que l’immeuble est abandonné ou mal entretenu. S’il est abandonné, il est probable qu’un jour ou l’autre il y aura du trafic de drogue. Et s’il y a du trafic de drogue, un jour ou l’autre il s’y produira un crime. En mettant de lourdes amendes aux propriétaires qui laissent des carreaux cassés, je les oblige à entretenir leurs bien, donc à le louer, ce qui dérange les dealers et fera baisser la criminalité. »

Lu sur Les observateurs.ch

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