Résultat de recherche d'images pour "la rue sans nom marcel aymé"« Un homme qui n’était pas de la rue tenait le milieu de la chaussée ». Marcel Aymé affectionnait les brillants incipit qui jettent instantanément le lecteur dans son récit.

Cet homme, Finocle, fuit la police et vient chercher refuge chez un ancien complice, Méhoul.

L’accueil est glacial : Méhoul veut oublier son passé. Mais il a peur de Finocle et l’héberge finalement avec sa fille, Noa, récemment récupérée après une vie d’errance. La jeune femme est belle et fait tourner les têtes des ouvriers français et des terrassiers italiens qui habitent la rue.

Résultat de recherche d'images pour "la rue sans nom"Les deux communautés ne s’aiment guère. On se regarde avec méfiance et les rivalités amoureuses provoquent de brutales tensions. Mais on boit entre hommes dans le même café du gros et antipathique Minche, indicateur de police de surcroît.

Le fils de Méhoul, dix-sept ans, veut Noa et se doute qu’entre Finocle et son père, de lourds secrets planent. Il est sans scrupules et est prêt à tout pour se débarrasser de Finocle.

La Rue sans nom n’est pas le roman le plus connu de Marcel Aymé. C’est pourtant un des plus réussis.

Résultat de recherche d'images pour "la rue sans nom marcel aymé"Parfaitement écrite, comme toujours, cette histoire, pleine de rebondissements, nous ramène dans un univers oublié. La pauvreté, parfois sordide, règne.

Mais il y a aussi de la gaité, de l’humour et l’affection de l’auteur pour ses personnages rend ce roman très attachant.

 

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Rue des Arènes et Place de l’Ancienne Poste, où la tante Léa tient un magasin à l’enseigne du « Fuseau d’Or » au n°6 de la rue des Arènes sous les stores à gauche

Le monde romanesque de Marcel Aymé est un vrai bonheur littéraire.