Présent du 16 novembre a évoqué le lynchage programmé de Jean-Pierre Pernault accusé d’avoir « dérapé » à propos des migrants. Qu’a-t-il dit de peccamineux ? Rien ! Sinon qu’on multiplie ad libitum les centres pour les accueillir quand les SDF sont à la peine et restent dans la rue.
Pour la « grosse presse », qui veut la peau de Pernault (trop franchouillard, ce zigue) depuis longtemps, c’est trop. Ce qui n’est pas l’opinion de centaines d’internautes qui ont envoyé des messages de soutien au présentateur du JT de TF1. Genre (pour résumer) : « Bravo, Monsieur Pernault, ça fait du bien d’entendre la vérité de temps en temps ! » (1).
Un vieil adage dit que « ceux-là qu’il veut perdre, Jupiter les rend fous ». Et même, en l’occurrence, fous de haine. Avec un paroxysme effrayant avant et après les élections américaines.
Selon leur doxa politico-médiatique, Pernault n’aurait pas observé la « neutralité » nécessaire dans ses commentaires. Ils se moquent de qui ? Eux, en revanche, les Patrick Cohen (le rahat-loukoum de France Inter), Laurent Ruquier, Yves Calvi (plat comme une limande), Fred Haziza, Claude Askolovitch (qui veut raser le Sacré-Cœur !), Yann Moix, Nicolas Bedos, Jean-Jacques Bourdin (franc comme un âne qui recule), Nicolas Domenach, Apathie (cet ancien militant PS veut raser Versailles, lui !), etc., peuvent afficher leurs engagements et déverser leur haine à gros bouillons…
C’est Olivier Duhamel qui, sur BFM, dira exécrer Trump. C’est, sur France Inter (radio militante de gauche jusqu’à l’hystérie), un « comique », Pablo Mira (avec cette barbe de trois jours affichée par des bobos taillés comme des crevettes d’élevage), qui déclare : « Trump, c’est le candidat qui redonne aux Américains l’espoir qu’il soit assassiné avant son investiture. » C’est le « C à vous » de Sophie Lapix (alias « miction impossible ») et de la joufflue Anne-Elisabeth Lemoine, sur la Cinq, qui s’est nourri, avant l’élection, d’invectives anti-Trump, et qui continue après l’élection avec des invités tous taillés dans le même moule.
Ils en avaient tant fait pour l’escroque Clinton (donnée gagnante à 93 % à deux jours de l’élection), qu’ils sont comme sonnés sur place. Ils avaient passé en boucle les people du show biz venus soutenir Clinton à chacun de ses meetings. « Omettant » de signaler que de nombreuses célébrités du sport, de la musique, du cinéma avaient, elles, soutenues Trump : Clint Eastwood, mon pote Chuck Norris, le chanteur rebelle Jesse James, Myke Tyson, Mike Dikta (légende du football américain), Wayne Newton (chanteur, compositeur, acteur et producteur), Jean-Claude Van Damme, le basketteur vedette Dennis Rodman, le chanteur Kid Rock, John Voight (le père d’Angelina Jolie), la rappeuse Azalea Banks, etc.
Comme en France, la « grosse presse » US, en divorce total avec les lecteurs, a été frappée à mort. Les journalistes américains – comme chez nous – sont à 80 % de gauche. Selon une étude publiée en octobre, 96 % d’entre eux appuyaient la candidature Clinton. Du coup, cette presse militante s’interroge aujourd’hui sur sa survie économique face à des médias alternatifs et anti-système qui ont permis – et annoncé, eux – la victoire de Trump. Pas sûr que cette presse partisane, papier ou télé (CNN, ABC, NBC, CBS, Univision and Co.) s’en relèvera. A qui le tour ?
Le secret de la victoire de Trump ? Ces quelques mots sur le T-Shirt d’un de ses partisans : « Obama m’appelle assisté, Clinton dit que je suis pitoyable, les islamistes me traitent d’infidèle, Trump m’appelle : Américain. »
(1) Son Almanach 2017 des terroirs vient de paraître : chaleureusement recommandé.
Alain Sanders – Présent