Depuis les attentats du 13 novembre, l’air martial, les Pieds-Nickelés socialistes, qui nous servent de président de la République, de Premier ministre et de ministre de l’Intérieur, le martèlent sur tous les tons : la France est en guerre ! Ils nous avaient déjà fait le coup lors des assassinats de Charlie Hebdo et de l’épicerie casher, et avaient transformé cette « guerre » en opération « Je suis Charlie », où on ne prononçait surtout pas le nom de la religion des assassins. Par contre, hymne au « vivre ensemble » et bien sûr, à la religion d’amour et de paix, qui n’avait rien à voir avec les actes des criminels djihadistes.
Dix mois plus tard, après les épisodes ratés de l’Eglise de Villejuif (encore merci au sacrifice d’Aurélie Chatelain) et du train Thalys d’Amsterdam-Paris (encore merci aux trois Américains), mais après la première décapitation islamique sur le territoire français (Hervé Cornara), la note est plus lourde. On est cette fois à 125 vraies victimes innocentes, auxquelles on ajoute de manière indécente les sept assassins musulmans, pour arriver au chiffre officiel de 132 victimes.
Hollande ose même dire : « Des Français ont tué d’autres Français ». Dix mois après le drame Charlie Hebdo, où, concrètement, l’Etat français a multiplié les actes de soumission envers l’islam (Cazeneuve promettant même, le 15 juin, de consacrer mille policiers à la protection des mosquées), qu’allaient donc nous décréter nos chefs de guerre socialistes ?
Allaient-ils nommer clairement l’ennemi ? Surtout pas, on se contentera de Daesh, de terrorisme, mais jamais du mot « islam », et pas même de celui « d’islamistes ». Il ne faut pas diviser les Français…
Allaient-ils fermer les mosquées, qui, comme le disait Erdogan, sont les casernes des musulmans ? Surtout pas, alors que les Tunisiens en avaient fermé une petite centaine, suite aux attentats de Sousse, Cazeneuve n’en a fermé aucune depuis janvier 2015, pas même celle de Brest, où l’imam salafiste raconte aux enfants que ceux qui écoutent de la musique seraient transformés en singes et en porcs. Non seulement il n’est pas question d’en fermer, mais le même ministre de l’Intérieur, le 15 juin, a promis aux dignitaires musulmans d’accélérer la construction de nouvelles mosquées.
Allaient-ils interdire les uniformes de guerre que constituent le voile islamique, le kami ou la djellabah ? Surtout pas, au contraire, on demande aux policiers de regarder ailleurs quand ils voient des voilées intégrales qui défient, par leur tenue, les lois de la République.
Allaient-ils attaquer la source financière que constitue la filière halal, qui, par les abattoirs et les boucheries, font qu’à ce jour, en France, 60 % de nos compatriotes mangent halal sans le savoir, se mettant gravement en danger, et alimentant les réseaux musulmans, qui ne sont pas toujours pacifiques.
Allait-on remettre en cause le droit du sol, qui fait que des musulmans nés sur le territoire français, bien que professant la haine du pays qui a accueilli leurs parents ou grands-parents, sont français, avec tous les droits, mais aucun devoir ? Surtout pas, cela serait contraire à l’universalisme et à la théorie des Droits de l’Homme.
Allait-on expulser les prosélytes de l’islam, qui imposent le voile dans leur entreprise, le halal dans leurs cantines professionnelles, prient dans la rue, et se comportent davantage en musulmans conquérants qu’en citoyens français ? Surtout pas, vive la tolérance et le droit à la différence, qui devient la différence des droits.
Allait-on dissoudre le Conseil Français du Culte Musulman, l’Union des Organisations Islamiques de France, et toutes les associations musulmanes qui opèrent en France ? Surtout pas, les dissolutions sont réservées aux groupes classés à l’extrême droite, qui n’ont certes jamais tué personne, mais qui pourraient le faire…
Allait-on mettre fin à l’invasion migratoire, qui fait que, depuis le début de l’année, 800.000 nouveaux venus, majoritairement musulmans, hommes seuls, déferlent sur l’Europe et la France ? Les renseignements allemands estimaient à 7000, dans ces colonnes, le nombre de djihadistes, et même Manuel Valls a dû admettre, devant l’Assemblée nationale, que certains d’entre eux avaient profité du phénomène migratoire pour envahir l’Europe. Cela ne change rien, Cazeneuve continue d’intimer l’ordre aux Préfets d’inonder nos villages ruraux, paisibles, de clandestins musulmans.
Encore plus fort, notre premier ministre, Manuel Valls, a annoncé, à l’Assemblée nationale, la création « d’une première structure pour jeunes radicalisés ».
Je croyais, étant sans doute de l’ancienne école, que, quand on était en guerre, on consacrait ses économies et son budget (surtout quand, comme la France, on compte 2000 milliards de dettes), à l’achat de matériel, au recrutement de militaires, au renforcement de la police, bref à l’effort de guerre. Eh bien, dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve, non seulement on n’élimine pas ceux qui veulent nous tuer, non seulement on ne les expulse pas de l’Hexagone, mais on essaie de les guérir. C’est, selon mes connaissances, une première au monde.
J’aurais pu parler de l’armement des Français, face à des musulmans surarmés dans les quartiers, de la notion de légitime défense, du principe de précaution dans les transports ou dans les centrales nucléaires… Mais cela aurait été accablant.
Chacun aura compris que les Frères musulmans qui, selon Philippe de Villiers, financent la vie politique française (à noter qu’à ce jour, personne n’a démenti les propos du fondateur du Puy du Fou) doivent trembler de tous leurs membres, face à « la guerre impitoyable et sans répit » (ce sont les termes officiels du président de la République) que leur mènent les chefs de guerre socialistes Hollande-Valls-Cazeneuve.
Rendez-vous au prochain et inévitable attentat islamique, et j’espère avoir tort…
Pierre Cassen – Riposte laïque