Communiqué. “Le Mouvement CPNT dénonce une exploitation abjecte de la main-d’œuvre hongroise à 2,22 €/heure, 11h30 de travail par jour, six jours sur sept.
Outre la scandaleuse concurrence déloyale organisée sur le territoire national, cette forme d’esclavage des salariés européens est encore plus choquante lorsqu’il s’agit d’opérations juteuses sur fond d’énergies renouvelables et de bulles spéculatives avec, au premier rang, des porteurs de projet de nombreux élus.
Il est urgent d’avoir une approche nationale et européenne sur les énergies renouvelables et d’opposer un moratoire sur l’implantation anarchique des champs d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques afin d’organiser et d’assainir l’ensemble des filières. L’environnement des ruraux n’a pas à être sacrifié sur l’autel d’une politique énergétique scandaleuse !
L’Etat et l’Europe se doivent de donner la priorité à la lutte contre ces trafics de main d’œuvre intra européenne ; c’est bien plus important et indispensable que de soutenir béatement et aveuglément des filières par simple idéologie !”
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