Une critique sans concession d’une maladie hexagonale par le philosophe de la postmodernité.
Un livre contre le ” bon vieux temps ” de l’unité.
Face au resurgissement du besoin d’affirmation des différences, des spécificités langagières et idéologiques, des rassemblements autour d’une commune origine, réelle ou mythifiée, quelle attitude adopter ? Qu’elles soient musicales, religieuses, sportives, sexuelles ou culturelles, ces ” tribus ” postmodernes occupent le nouvel espace public. À l’harmonie abstraite d’un unanimisme de façade est ainsi en train de succéder une harmonie conflictuelle. Ne faudrait-il pas mieux accompagner cet idéal communautaire, plutôt que le dénier ?