Viktor Orban, le Premier ministre hongrois, a tenu ces propos alors qu’il assistait à la commémoration du soulèvement antisoviétique de 1956, à Budapest.
«Nous seuls sommes parvenus à les contrer [les forces soviétiques]», a-t-il déclaré, faisant une nouvelle comparaison avec la crise migratoire et rappelant que la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie avaient aussi adopté une position anti-immigrée ferme et refusé d’accepter les quotas de réfugiés imposés par Bruxelles.(…)
D’après Viktor Orban, le but ultime de l’afflux massif de migrants en Europe consiste à priver le continent de son identité chrétienne et nationale. Aussi, l’Europe devrait selon lui être «sûre, juste, chrétienne et libre» et retrouver «sa splendeur d’antant».
Ces remarques du leader hongrois à propos de cette fameuse et mystérieuse «puissance financière» qui régirait les flux migratoires de masse, viseraient-elles le milliardaire américain George Soros ? En juillet dernier, Viktor Orban avait déja accusé ce dernier de vouloir fomenter le projet d’une «nouvelle Europe musulmane», ajoutant que Bruxelles était «sous l’influence de George Soros».
Les propos de Viktor Orban ont été repris par le député hongrois Andras Aradszki, qui a affirmé que «Soros et ses camarades» voulaient «détruire l’indépendance et les valeurs des Etats-nations» européens en introduisant massivement des migrants en Europe.