Dans Le Point, le Professeur Didier Raoult l’affirme : “il existe un traitement parfaitement efficace, sans échec connu à ce jour, et extrêmement facile à mettre en œuvre” contre les poux. Intéressant, non, alors qu’à Paris, “plus de 30 % des poux sont résistants aux insecticides les plus couramment utilisés” ? Ce traitement “consiste en la prise unique, par voie orale, d’un médicament antiparasitaire (l’ivermectine), avec un nombre de comprimés déterminé en fonction de l’âge et du poids. Il a 100 % d’efficacité, il est bien connu, car il est commercialisé depuis 1981 pour d’autres maladies, et il ne présente pas de complications connues ; celles-ci sont d’autant plus rares et peu probables que l’on prend un seul jour ce traitement.”
Mais “ce médicament n’est pas disponible pour lutter contre les poux, car il n’a pas d’autorisation dans cette indication. Il est bien disponible en pharmacie, mais pour le traitement de la gale et d’un certain nombre de parasitoses tropicales.” Autrement dit, si le médecin le prescrit, c’est de sa responsabilité totale. Quant à Merck, le laboratoire qui l’a mis au point, il ne souhaite pas décrocher l’agrément d’une indication nouvelle pour son médicament car il s’agit d’un processus très coûteux et insuffisamment rentable. En effet, “ce médicament ancien peut être utilisé comme générique, et dans ces conditions, les études de mise sur le marché ne seront jamais rentabilisées pour le laboratoire.” Quand la règlementation tue le progrès…
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