Exclusion de Jean-Marie Le Pen : la base du FN plus divisée que prévu

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  Xav , 27 août 2015 @ 18 h 21 min

  Cela fait bien longtemps que je n’hurle plus (je n’aurai d’ailleurs pas hurlé très longtemps finalement, alors que j’avais tellement attendu ça). Je me contente de prendre des pop-corn, de regarder et de commenter. Je ne me fais aucune illusion sur l’impasse démocratique. Quand bien même vous auriez le bon candidat, il sauterait bien vite. La destiné de la France n’est plus entre les mains du gouvernement depuis avant ma naissance, alors entre les mains du peuple… Le jour où 30% des gens verront l’arnaque démocratique et la pyramide économique de ponzi dans laquelle nous sommes condamner à vivoter, les choses pourront bouger. Avant, ce n’est que de l’agitation dans un bocal et de l’entropie ajouté au système.

  Et qu’Est-ce que j’entend par un parti normalisé ? Un parti susceptible de participer à une marche Charlie (la question s’était sérieusement posée), un parti dont la présidente répond à un journaliste gougnafier sur une chaine parlementaire que si elle n’est pas allé à Auschwitz, c’est qu’elle n’y a pas été invité avec les autres élus (Est-ce qu’on lui demande s’il est allé faire un saut au Puy-du-Fou, à l’autre gland ?), un parti qui se sent vexé de ne pas être inclus dans le front républicain alors qu’un certain nombre de succès récent du FN (je ne suis pas certain que la masse de votant est réellement conscience que ce parti dénonçait il y a des années la situation dans laquelle les politiques successives nous on mené) vient pourtant de la dénonciation de ce front pourri UMPS incarnant ses valeurs dévoyées de la république.

  Il y a une vraie fracture entre un ancien noyau du front paraissant sans doute très rance pour certain (et à très juste titre dans leur matrice de pensée) et le front 2.0 partant à la conquête de l’Elysée. Le mieux pour tout le monde serait que ce groupuscule de gueulards quitte le Front (de toute façon, ce sont plus souvent des ronchons que des cadres éligibles), pour le bien des uns, des autres et pour que les journalistes aient à trouver un nouveau sujet pour nous divertir (surtout que le coup du “tu quoque mi fili”, il me semble qu’il l’avait déjà joué avec Mégret…) :)

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