J’énumérerai dix raisons car je n’ai pas la place d’en dénombrer dix mille.
Je commence par les plus récentes :
– Mondialiste passionné, Juppé est, bien sûr, pour la manière dure avec les Russes, que le gouvernement « ukrainien » tente d’exterminer avec l’appui de néofascistes et de déchets de l’OTAN. Il prétend (sans rire) empêcher Poutine « d’envahir l’Europe ».
– Juppé a fait déclarer la guerre à la Libye et laissé lyncher Kadhafi qui n’avait qu’à partir à temps, a-t-il déclaré de son ton de beauf convaincu. On voit maintenant le résultat de cette guerre libyenne en Italie, en Afrique du Nord et ailleurs.
– Juppé a ensuite fait déclarer la guerre à la Syrie, guerre sale que Hollande et les socialistes ont poursuivie. Les mêmes qui en veulent à l’EI de l’Irak (pour les puits de pétrole) soutiennent les barbares islamistes en Syrie. Le culot éhonté d’Obama est celui de Juppé et rien ne les arrêtera.
– Politicien confessionnel, Juppé a, bien sûr, été condamné à quatorze mois de prison. C’était en 2004 pour la fameuse histoire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Il fut même déclaré inéligible. Si seulement…
– Juppé considérait comme normal de faire refaire son appartement de la rue Jacob à nos frais, pour 1,5 million de nos anciens francs nouveaux.
– Juppé a été chassé par une journaliste catho de La Croix qui le fit divorcer. Il fit nommer son ex-épouse inspectrice pédagogique régionale. Ces manières ne sont ni celles d’un gentilhomme ni celle d’un chrétien.
– Juppé a toujours haï le Front national et émis les plus ubuesques menaces à l’encontre du premier parti de droite et même de France. Son gaullisme de faquin est de l’étoffe dont sont faits les rêves.
– Juppé a augmenté nos impôts de 140 milliards (et non 120) à l’automne 95, démentant toutes les promesses du Chirac (la fracture sociale…), pour nous mettre aux ordres de Bruxelles. À la fin de cette année, la plus terrible grève de notre histoire récente paralysa le pays durant des semaines.
– Deux ans plus tard, il dissolvait pour rien l’Assemblée nationale et perdait idiotement les élections, alors que nous étions à six mois d’une brève reprise économique. Ce surdoué a toujours eu le nez creux (affaire Thomson).
– Juppé a dit un jour au Figaro que les clivages dans son ministère étaient plus techniques que politiques. Cet agrégé énarque est, en effet, aussi peu différent que possible des autres agrégés-énarques façon Fabius ou Gaspard qui nous ont mis par terre à partir de Giscard.
S’il est élu en 2017 à soixante-dix ans, les Français pratiquants qui restent pourront quitter leur pays. Comme les deux millions qui ont quitté la France d’une manière ou d’une autre depuis 1995, année où le calamiteux « meilleur d’entre nous » devint Premier ministre de cette sinistre Sixième République.