« Parmi les victimes de l’attentat islamiste du 14 juillet à Nice, il y avait une jeune avocate Myriam Bellazouz, 29 ans, et sa mère, née Léa Mignacabal. Le bâtonnier de l’Ordre, Me Jacques Randon, a convié ses confrères à être présents en robe – comme c’est l’usage – le vendredi 22 juillet à 13 h 30 à l’Athanée de Nice où une prière serait dite par un imam puis à l’inhumation au cimetière de Caucade. Un avocat ami de Myriam a alors avisé le bâtonnier que Myriam comme sa mère d’origine basque étaient chrétiennes et qu’on ne voyait pas ce qu’un imam venait faire au nom d’un père dont la mère et la fille étaient séparées depuis longtemps et au surplus décédé. Le confrère en question a été prié de “ne pas faire d’histoires dans les circonstances”.
Il faut croire toutefois que sa protestation a été suffisamment vive puisque le bâtonnier s’est fendu d’une nouvelle circulaire informant le Barreau de Nice que sa présence n’était pas requise à l’Athanée “trop exigu”, mais seulement au cimetière. Les avocats de Nice se sont retrouvés très nombreux au cimetière, formant en robe une haie d’honneur, pour accompagner leur consœur et sa mère, à leur dernière demeure.
Demeure ? Non point. La famille du père, venue d’Algérie, accompagnée du consul (limousine Mercédès avec chauffeur), a imposé l’inhumation selon le rite musulman, en pleine terre. »
Lu sur l’Observatoire de la christianophobie