Six prédicateurs salafistes se sont fait virer de Corse où ils étaient venus porter la parole du prophète. Mercredi dernier, l’heure de la prière étant venue et ne trouvant pas de lieu de culte musulman à proximité, ils ont entrepris de prier sur la plage de Corbara, un village de Balagne (ci-dessus) à proximité de L’Ile Rousse. Hélas pour eux, qui dit sable ne dit pas forcément désert : en l’espèce, la plage était peuplée, et les personnes présentes leur ont gentiment – ou pas – demandé d’aller faire leurs clowneries ailleurs.
Exit les six salafistes, qui sont partis se faire voir ailleurs, où ça s’est encore plus mal passé puisque, au terme d’un fâcheux concours de circonstances, monsieur le président, les pneus de leur camionnette se sont retrouvés crevés allez savoir comment… Jugeant sans doute que ça commençait à prendre une mauvaise tournure, ils ont fini par filer sans même déposer plainte, et regagner le continent…
Même le Conseil régional du culte musulman n’est pas venu à leur rescousse puisque un de ses représentants a déclaré à France 3 Corse-Via Stella : « Cela fait bien longtemps que nous leur avons fermé la porte de nos mosquées. Nous discutons avec eux mais nous ne les laissons pas prêcher dans nos lieux de culte. Le responsable d’Ile Rousse qui a la même vision que nous a dû faire pareil. »
Quant à Gilles Simeoni, le président du Conseil exécutif de l’Assemblée de Corse, et à Jean-Guy Talamoni, le président de l’Assemblée de Corse, ils ont juste commenté l’affaire par des tweets qui parlent d’eux-mêmes :
Gilles Simeoni
La Corse est, depuis Paoli, une terre de liberté de culte. Mais elle n’acceptera ni communautarisme, ni intégrisme.Gilles Simeoni ajouté,
Jean-Guy Talamoni
Même quand il n’appelle pas à la violence, le salafisme porte des idées inconciliables avec nos valeurs.
Lu sur Novopress
Dans un communiqué reçu mercredi à la rédaction Corse-Matin d’Ajaccio, les clandestins du FLNC du 22-Octobre reviennent sur les attentats islamistes commis ces derniers mois en France et dans le monde.
L’organisation adresse un triple message en s’adressant “aux musulmans de Corse”, “aux islamistes radicaux de Corse” et “à l’Etat français”.
Aux premiers, le FLNC demande de “prendre position en manifestant à nos côtés contre l’islam radical (…) en nous signalant des dérives que vous constateriez chez des jeunes désoeuvrés, tentés par la radicalisation”.
Les clandestins en appellent à la “communauté de destin” pour “vaincre l’EI” si ce dernier revendiquait des actions “sur notre sol”.
S’adressant aux “islamistes radicaux” qualifiés de “prêcheurs de la mort” : “Votre philosophie moyenâgeuse ne nous effraie pas (…) Sachez que toute attaque contre notre peuple connaîtrait de notre part une réponse déterminée sans aucun état d’âme.”
Enfin, les militants du 22-Octobre pointent la responsabilité de l’Occident – et donc de la France – dans la situation actuelle au Moyen-Orient.
“Il faudra que la France cesse sa propension à intervenir militairement et vouloir donner des leçons de démocratie à la terre entière si elle veut éviter que les conflits qu’elle sème à travers le monde ne reviennent comme un boomerang sur son sol.”
Lu sur Corse Matin
L’assemblée de Corse demande à l’Etat de fermer les lieux de culte musulman fondamentalistes dans l’île!!!
L’assemblée de Corse a adopté jeudi une résolution demandant à l’Etat de fermer les lieux de culte musulman fondamentalistes dans l’île, quelques heures après une mise en garde du FLNC aux “islamistes radicaux”. La majorité nationaliste de l’assemblée, la droite et la gauche ont voté une résolution demandant l’application de cette mesure au terme d’une journée entière de débat ponctuée de plusieurs interruptions de séance, seuls les trois élus communistes ne participant pas au vote.