Première gay pride au Monténégro

C’est au tour du Monténégro d’être harcelé par le lobby gay : bien que 80% des citoyens pensent que l’homosexualité doit rester privée, une première gay pride a été organisée mercredi à Budva ou 200 contre-manifestants parfois virulents ont été tenus à distance par les forces de l’ordre tandis que Halil Duković, député et représentant du ministre des Droits de la personne et des minorités, y participait.

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  • Yaki , 28 juillet 2013 @ 8 h 44 min

    Les “déviances” étaient acceptées et les couples homos pouvaient même se marier jusqu’au XIXeme siècle.
    Pendant longtemps, en Occident, elles ne furent pas combattues comme vous le pensez.
    Dans de nombreux pays de part le monde, ces mêmes “déviances” étaient acceptées voire même considérées comme un don de dieu.
    Le problème de vocabulaire est évoqué à l’envers. Les termes “homosexualité”, “hétérosexualité” et “bisexualité” ont été créés pour catégoriser les gens, à une époque qui classifiait beaucoup. Avant, l’orientation sexuelle n’était pas définie parce qu’on définissaient les pratiques plus que les individus, et pendant longtemps les gens étaient des bisexuels qui s’ignoraient (parce que le terme n’existait pas).
    Mais il a fallu classer de façon simple, binaire, avec une valeur morale en plus : blanc (hétérosexualité), noir (homosexualité), mais pas de gris (bisexualité).
    C’est notre vision qui fait de l’homosexualité une déviance, un péché, une anormalité.

  • Yaki , 28 juillet 2013 @ 9 h 01 min

    “les malades ne me dérangent pas “, tant qu’ils restent chez eux et ne se montrent pas.

    Les cancéreux (cela peut se voir) peuvent-ils vous croiser sans craindre un reproche, les gens atteints de toc ont-ils votre pardon ?

    Vous en êtes encore à considérer l’homosexualité comme une maladie, refusant de voir qu’elle est normale, toute comme hétérosexualité,

    Vous placez où la limite de la normalité ? Les gauchers et ambidextres ont été, pendant un temps pas si lointain, considérés comme “anormaux”. Pourtant, s’il y a des familles de gauchers, la génétique ne semble pas à l’origine de la
    gaucherie.
    Finalement, pas tellement de différence entre être gaucher ou homo: origine inconnue, caractère normal (mais rare) du phénomène, rejet de ces phénomènes essentiellement, pour notre société, par “héritage” chrétien de signe diabolique…

  • Dōseikekkon , 28 juillet 2013 @ 11 h 19 min

    Docteur monhugo nous explique :
    « Opter pour un partenaire du même
    sexe que soi est de l’ordre de
    l’immature, et du narcissique. »

    Autre son de cloche :

    « Q. Qu’est-ce qui cause
    l’homosexualité,
    l’hétérosexualité, la
    bisexualité ?

    R. Nul ne sait ce qui cause
    l’homosexualité, l’hétérosexualité
    ou la bisexualité.
    On pensait autrefois que
    l’homosexualité était le produit
    de dynamiques familiales
    perturbées, ou d’un développement
    psychologique déficient.
    On comprend aujourd’hui que ces
    hypothèses étaient fondées sur la
    désinformation et les préjugés. Il
    existe actuellement un regain
    d’intérêt pour la recherche des
    étiologies biologiques de
    l’homosexualité.
    Cependant, à ce jour, il n’y a
    aucun travail scientifique
    concernant de telles étiologies
    biologiques qui ait été reproduit.
    De même aucune cause psychosociale
    ou de dynamique familiale de
    l’homosexualité n’a été
    identifiée, pas même en relation
    avec des abus sexuels durant
    l’enfance.
    La prévalence d’abus sexuels ne
    paraît pas supérieure, parmi les
    enfants qui sont devenus gay,
    lesbiennes ou bisexuels, à celle
    des enfants qui sont devenus
    hétérosexuels. »

    (Lu sur le site de l’American Psychiatric Association.
    http://www.psych.org/mental-health/people/lgbt-sexual-orientation )

  • Dōseikekkon , 28 juillet 2013 @ 11 h 32 min

    monhugo : « Les invertis qui se
    veulent “parents” (…) ne sont pas
    stériles, mais veulent accéder à
    l’enfant »

    Mais il y en a sûrement, dans le tas, certains qui sont stériles.
    À suivre votre « logique », un couple de lesbiennes dont l’une (voire les deux) serait biologiquement stérile serait donc en droit de recourir à la PMA.

    « (…) avec la cour des aides et le
    soutien de la collectivité au plan
    financier »

    Il faudrait savoir !
    On ne cesse de nous vanter ici la nécessité de la « perpétuation de l’espèce », donc de la naissance d’enfants, justifiant ainsi les sacrifices que consent la collectivité pour favoriser leur naissance et leur éducation.
    Sous-entendez-vous que les enfants nés et élevés chez un couple de lesbiennes ont, d’une manière ou d’une autre, moins de « valeur » que les autres enfants ?
    Qu’ils sont moins dignes que les autres d’être assistés par la collectivité ?

  • monhugo , 28 juillet 2013 @ 15 h 52 min

    Pour vous répondre point par point, d’abord sur l’anecdotique (et qui ne change rien cependant au fond des choses) : très improbable que les deux lesbiennes en duo soient toutes les 2 stériles, ou toutes les 2 (ce que vous oubliez) ménopausées (dans un couple, et non un duo, le mari et la femme, d’âges différents – si dans le sens adéquat – ont une espérance de fécondité appréciable) ; surtout, la stérilité ne s’apprécie que MEDICALEMENT, évidemment. Définition du mot “stérilité” (humaine) : “incapacité de concevoir naturellement, de porter ou d’accoucher d’un enfant sain”. J’attire tout de suite votre attention sur le mot “naturellement”. Je sais qu’en Hollandie relativiste, tout devient “possible” (sur le plan de ce qui ne coûte qu’en enfumage – car pour être actif sur le plan des réalités économiques, par exemple, c’est assurément une autre paire de manches). En effet, on a déjà dénaturé le mariage en l’ouvrant à n’importe quel binôme majeur, si ses 2 composantes ne sont pas déjà (ou encore) unies de façon équivalente (ce qui inclut le PaCS, ou une “union civile” étrangère), ou si le rapprochement légal envisagé ne concerne pas des parents (ou alliés) à degré prohibé – le mariage, “desexué”, n’étant plus le cadre d’une famille à fonder, mais la récompense étatique de relations sexuelles “éligibles” (en opérant une discrimination, injustifiable, entre celles permises par le Code pénal, seul crible légal à disposition, permises, parce non répréhensibles..). Ladite dénaturation ayant conduit d’adapter la langue en novlangue : un duo HH ou FF devient un “couple”, quand les 2 termes ne sont nullement synonymes. Ma référence sera le Dictionnaire de l’Académie française, la seule à retenir – les “dictionnaires” mercenaires style Larousse étant à la défense du français ce que le roman de gare est à celle de la littérature : “2 êtres humains DE SEXE OPPOSE, unis par amour, par mariage, par métier”. La stérilité – da capo – ne vise pas les duos, mais les couples. La PMA (cf. les lois sur la bioéthique) n’est ouverte (en stricte contingence) qu’aux couples mariés (ou stables) dont la stérilité est irrémédiable (ou avec un risque considérable de transmission d’une maladie génétique). Ce que les adorateurs du Veau d’or relativiste comme vous oublient aussi de rappeler, c’est que le plus souvent les techniques de PMA sont utilisées avec à l’arrivée un enfant à 100 % celui du couple de parents (fivette, IAC). Il fallait vaincre un obstacle naturel à la fécondation (par exemple une glaire cervicale de mauvaise qualité, ou des trompes bouchées), ou opérer un tri parmi les spermatozoïdes (maladie génétique). L’IAD est utilisée en dernier recours, si la stérilité est du côté du seul mari (épouse parfaitement féconde). Chaque année naissent en France environ 50.000 enfants grâce à la PMA. En amont, de lourdes procédures, et une lourde charge financière pour la collectivité. Les lesbiennes vivant en France, en mal d’enfant, violent allègrement la loi, même en allant à l’étranger où la PMA est ouverte à leurs semblables – et elles la violent plus encore en achetant sur le net le sperme requis (comme elles achèteraient n’importe quelle denrée), puisque la loi française interdit le commerce de l’humain, et des produits de l’humain (sang, sperme, ovocytes – seuls le lait et les cheveux font l’objet d’une marchandisation licite). Elles violent la loi (alors qu’il y a des sanctions pénales à la clé), et en sollicitant déjà la généreuse Sécu, puisque leurs petites cuisines nécessitent d’abord une stimulation ovarienne, prise en charge ! Imaginons (sans grand effort, car la PMA pour les lesbiennes, c’est évidemment pour demain) que les lois sur la bioéthique soient “revues” libéralement – la récente proposition de loi sénatoriale polémique montrant comment faire : on remplace “homme et femme” par “personnes”, comme déjà fait en mariage et filiation, la “neutralisation” sémantique fait la farce – le principe de l’IAD est celui de l’anonymat et de la gratuité pour le don (ce sera IAD seulement pour ces dames – évidemment, puisqu’il n’y a aucun compagnon ici, mais deux compagnes…). Or les donneurs ne sont pas vraiment nombreux… On aura donc une concurrence, comme pour l’adoption stricto sensu (extra-familiale) entre des couples, vraiment stériles (avec un homme et une femme, ce qui donnera un père et une mère – comme pour tout le monde) et des duos mus uniquement par la revendication idéologique, avec au bout 2 “mères”. Les CECOS donneront la priorité à qui à votre avis, comme les agences d’adoption ?… Ces dames, privées pratiquement de leur “droit à l’enfant” (se heurtant à la dure réalité pratique), continueront d’aller en Espagne ou en Belgique pour les plus fortunées (où là ce sont des “cliniques de la fertilité”, à approvisionnement et mode de fonctionnement très différent des CECOS français, qui en font un lucratif commerce), ou à acheter du sperme sur le net (multipliant les risques de consanguinité invisible, et interdisant de “tracer”, ce qui conduit à ne pas pouvoir prévenir les maladies génétiquement transmissibles). Si les lesbiennes préfèrent (3ème solution, après les CECOS, si permis, et les cliniques étrangères) l’IAA, ou insémination “artisanale”, avec “ami”, à sperme frais (l’ami se masturbe dans une pièce, et la commanditaire attend dans une autre, pour insémination à la seringue immédiate, avec “épouse” ou compagne lui tenant la main – le maximum pour singer une copulation normale), ledit ami faisant un père incontournable (tests ADN), ces dames s’exposent à certaines déconvenues. Schéma prévu : ami faisant mine de renoncer à ses droits, mère biologique accouchant, “mère” bis, d’intention (voir le fameux “projet parental”) adoptant ultérieurement cet “enfant du conjoint”. Réalité possible : l’ami n’est pas fiable et, 1) avant le jugement d’adoption, reconnaît son enfant ; 2 ) reconnaît même éventuellement l’enfant in utero ! Peut-on parler de “conflit de filiation” ? C’est l’ADN qui a le dernier mot dans un conflit “classique” (entre 2 géniteurs). Mais quid d’un conflit entre un géniteur et une “mère d’intention” ? La Taupe, si maligne, a-t-elle prévu ce genre de choses ? Réponse : pas du tout. Hypothèse d’école ? Réponse : pas du tout ! Affaire pendante de ce chef. Et ce ne sera pas la dernière. Biologie contre idéologie. Raison contre fantaisie. Où l’on voit donc que la loi peut être incompatible avec la loi. Le juge ? A à sa disposition un principe constant : “l’intérêt de l’enfant”. Jusqu’à présent, l’intérêt de l’enfant, son intérêt supérieur, était qu’il soit “comme tous les autres enfants”, autant que possible. Vous savez, cette vieille vision “moisie” de la famille : un père, une mère, d’enfants conçus dans l’amour réciproque. Modèle. Le droit raisonne sur des modèles, des principes. Le relativisme, qui n’est pas le droit, mais une idéologie travestie en droit, prétend, lui, faire d’exceptions des principes. Après le sexe sans conception (qui donne des enfants désirés), la conception sans sexe (éprouvettes et “projet parental” – cuisines diverses). Bienvenue en Absurdie (autre nom de la Hollandie).

  • monhugo , 28 juillet 2013 @ 16 h 21 min

    Non, MM. les “Yaki”, “l’homosexualité” n’est pas “normale” (j’attire votre attention sur l’étymologie du mot “normale”). C’est une paraphilie. Dont le seul avantage sur les 500 et quelques autres est qu’elle bénéficie d’un lobbying extrêmement actif, et très bien soutenu financièrement (souvent à fonds publics, d’ailleurs). Et même d’une propagande de premier choix, là aussi le plus souvent soutenue à fonds publics (télé, médias écrits via les subventions). La sexualité normale, c’est celle qui permet naturellement de procréer (étant entendu bien sûr que l’on peut batifoler sans nécessairement concevoir, à la différence des bêtes). Il n’est donc pas besoin de la “surqualifier” en “hétérosexualité”, puisqu’il s’agit de “sexualité” tout court. Tout le reste est déviance. Je n’ai pas dit “maladie”, forcément. Non, déviance. Et pour moi, élire une déviance en mariage est une aberration. Car le mariage ne doit pas avoir pour seule vertu de rendre recommandable ce qui ne l’est pas socialement. Soyons en effet pragmatiques : un duo unisexe ne rend aucun service à la société. Seul un couple le PEUT. Maintenant que l’on a quitté la sphère publique (mariage, famille, société), voyons ce qu’il en est de la sphère privée. Pas totalement privée cependant, si l’on pensait pouvoir y faire absolument n’importe quoi – la notion d’ordre public “mord” sur la sphère privée, par opportunité. Certaines paraphilies seront pénalement répréhensibles. Parce que mettant en cause des “partenaires” fragiles : enfants, animaux, voire cadavres. La liste est donc très courte, de l’interdit sexuel, et justifiée autour du consentement, impossible à recueillir. Pour le reste, on fait ce que l’on veut. “Entre adultes consentants”. Les choses les plus marginales, ou simplement originales, ou “différentes”. Continuer à jouer à touche-pipi (au minimum) entre adultes du même sexe, c’est “différent” du normal, mais cela ne gêne personne. C’est oublié du Code pénal. C’est permis. Mais de là à en faire la promotion en droit civil…. De là à faire de l’anormal une norme juridique…. On passe de la raison (chacun fait ce qu’il lui plaît, qui ne nuit à personne, dans son particulier) à la déraison : c’est socialement recommandable. Aucun bénéfice pour la société d’élire en mariage des “touche-pipi” HH ou FF. Aucun bénéfice de leur donner les mêmes avantages que ceux qui (le plus souvent) oeuvre à sa survie. L’idéologie qui triture le droit (et la sémantique, en appui) n’oeuvre qu’à la satisfaction d’intérêts clientélistes et communautaristes. La loi doit être au service de l’intérêt général, non à celui d’intérêts particuliers.

  • jean bombers , 28 juillet 2013 @ 16 h 24 min

    Et les pedophiles, vous pensez qu’ils ont choisi de l’etre ? les violeurs compulsifs aussi ?

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