Le ministre des Affaires étrangères israéliens Avigdor Lieberman a ouvertement menacé la Syrie de représailles sévères en cas de transfert d’armes chimiques au Hezbollah, affirmant que son pays réagirait de « la manière la plus dure possible » et qu’un tel transfert constituerait un « casus belli, une ligne rouge à ne pas franchir, c’est le message que nous avons transmis aux européens, aux américains, à l’ONU et à la Russie ». Par ailleurs, le chef d’état-major israélien, le général Benny Gantz, a assuré que, pour le moment, le régime syrien « contrôlait ses stocks d’armes », mais qu’il n’excluait pas la possibilité que celles-ci tombent aux mains de groupes terroristes. Enfin, le ministre des Affaires étrangères a minimisé la portée du rejet la semaine dernière par l’Union européenne d’une demande israélienne d’inclure le Hezbollah sur la liste noire des organisations terroristes.