De Gabrielle Cluzel, sur Boulevard Voltaire :
Sur le compte Twitter de l’émission « Quotidien », présentée par Yann Barthès sur TMC, on peut lire la petite phrase espiègle suivante : « Hier, il y avait une grosse soirée pour la Fête de la Musique, et on a adoré traduire certaines paroles qui ont résonné dans le palais présidentiel. »
C’est vrai que c’est le mot qui convient, des paroles vraiment « adorables », fraîches et primesautières : « Ce soir, brûlons cette maison, brûlons-la complètement » (L’Élysée ?), « Les femmes et la beuh », « Ne t’assieds pas, salope, s’il te plaît » (le monsieur qui chante est poli, mais plutôt sur la fin, c’est mieux que rien), « Danse, enc… de ta mère, danse », « Je suis avec six mannequins », « T’es vénère parce que je me suis fait sucer la b… et lécher les c… » Mais qui tutoie-t-il en cette soirée du 21 juin ? Sûrement pas le maître des lieux, que l’on sait, depuis deux jours, chiffonné par le simple diminutif « Manu »… mais qui n’a, semble-t-il, pas jugé utile de remettre dans l’axe sèchement, comme il en a le secret, les chanteurs aux propos violents, sexistes, grossiers et faisant l’apologie de la drogue. À moins qu’Emmanuel Macron ne comprenne pas l’anglais ? Ou que seuls les porcs francophones méritent d’être balancés ? Ou bien encore, comme Michel Sardou, trouve-t-il tellement plus mignon de se faire traiter de c… en chantant ?
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