En France, nous en sommes à deux églises vandalisées ou brûlées tous les trois jours en ce mois de mai. Deux églises tous les trois jours ! À l’étranger, la christianophobie engendre chaque semaine son lot d’attentats. Ce lundi encore, l’État islamique a commis deux attentats : plus de 100 morts à Tartous et Jableh. Et plus de 40 à Aden. Des meurtres de pauvres gens qui n’ont, le plus souvent, pour seul tort que d’être nés chrétiens ou d’avoir voulu le devenir, et pour unique soutien… personne ! Ou presque. La couardise épiscopale est légendaire. Elle n’a pour rivale que celle des politiques.
Des comptes seront demandés à ceux qui se seront tus durant ces temps. Après la persécution infligée par l’islam et encouragée par les facilités immigrationnistes de Bruxelles viendra l’heure où nous ferons le Yad Vashem et le mémorial des Lucs de demain. Des nouveaux Simon Wiesenthal et des Serge Klarsfeld dresseront les listes des auteurs, des complices, de ceux qui savaient et se seront tus.
Que l’on songe aux chrétiens persécutés du Kosovo à l’Inde et du Maroc à Lagos : on tue, on rase les villages ; on prend les femmes et les enfants en esclavage. Tout cela est su. Tout cela est vu. Les vidéos abondent, les innombrables témoignages ne sont pas tenus sous le manteau. Mais rien n’y fait. Aucune déclaration enflammée à l’Assemblée des Nations unies. Ces crimes contre l’humanité-là ne rencontrent aucun écho. Deux des lycéennes esclaves de Boko Haram viennent d’être libérées. Deux contre 200 enlevées en 2014 et 200 autres en 2015 ! Colin Powell ou Barack Obama organisent-ils un plan d’action contre la seule arme de destruction massive « active » dans le monde entier : l’islam ? Oui, l’islam est l’arme génocidaire au nom de laquelle sont commis quotidiennement tant de crimes individuels ou massifs. Nulle Marie-Claude Vaillant-Couturier n’est invitée à témoigner dans un nouveau Nuremberg ; qui, d’ailleurs, n’est même pas convoqué. Craint-on que l’islam soit vainqueur ? Le Saint-Père tonne-t-il de sa voix forte ? Là-haut, Pie XII doit rigoler doucement des procès qu’on lui fit…
En France, cet accroissement se passe sans la moindre offuscation du monde politique. Le sujet est sensible ! C’est que l’on perd vite des voix, surtout si l’on accuse des auteurs faisant religion d’un autre culte que chrétien. Les politiques s’en moquent comme de l’an 40 ou 18 ; 2018…
Les sites comme l’Observatoire de la christianophobie sont systématiquement ignorés, quand ils ne sont pas combattus par nos « frères évêques bien-aimés ». Il résulte de ce grand silence qui s’étend sur la France bien des vols et des pillages. Dans une ignorance absolue du phénomène chez 99,99 % des Français. Ai-je dit « ignorance » ? Le mot m’échappait. Je devais dire : inintérêt, omission peccamineuse de la charité.
Alors quid ? Les crimes et autres dols commis ne sont ni réparés ni comptabilisés. Catholiques et Français, nous avons la culture du pardon et de l’oubli. Mais quand même ! Que l’on songe à la Vendée massacrée ! Une repentance républicaine à ce sujet ? Pas l’ombre… En ira-t-il de même pour les actes christianophobes d’aujourd’hui ? La République nous hait. Les âmes vides des bourgeois futiles se taisent et refusent de voir une réalité pourtant accessible.
L’histoire de la persécution des chrétiens du XXIe siècle doit s’écrire maintenant, en vue d’un prochain jugement. Peut-être le dernier… Les évêques daigneraient-ils relayer ceci aux candidats de 2017 ? À moins qu’ils ne préfèrent rouvrir les catacombes…