L’idéologie révolutionnaire est celle d’Emmanuel Macron. Or la France n’est pas née au XVIIIe siècle avec Voltaire ou Rousseau. C’est pourtant ainsi que le chef de l’Etat a commencé sa déclaration clôturant le grand bla-bla national. Suite à quoi il a proposé quelques mesurettes, sans doute pour enfumer la galerie :
- mise en place d’une part significative (?) de proportionnelle et en limitant le mandat dans le temps
- opposé au RIC, il propose de faciliter le recours au référendum d’initiative partagée en assouplissant ses règles. Si un million de citoyens se rassemble autour d’un projet, un référendum ou une discussion parlementaire serait possible.
- Plutôt que de dissoudre l’inutile CESE, il veut des citoyens tirés au sort pour intégrer le Conseil économique, social et environnemental avant une réforme de cette institution. Dès le mois de juin, 150 citoyens seront tirés au sort.
- Il veut repenser la formation pour les hauts fonctionnaires, évoquant une réforme de l’ENA
- il propose de baisser des impôts sur le revenu pour les classes moyennes, ne voulant pas de hausse pour d’autres. Le financement sera fait sur la suppression de niches fiscales et par un effort sur le travail. Et sans doute par la dette…
- Il veut créer une nouvelle planque à copains, avec un «Conseil de défense écologique» pour suivre la transition écologique
- Macron a des mots forts pour les mères célibataires et les parents d’enfants handicapés. Rien pour les mères ou pères qui ont sacrifié leurs carrières pour s’occuper de leurs enfants.
- sur l’immigration, il veut un débat annuel… Voilà qui nous enfume bien
- Il souhaite aussi qu’on soit plus dur à l’encontre de l’islamisme politique et “à cette sécession à l’intérieur de la république”. Bon, et donc ?