Emanuel Macron sera très certainement le prochain président de la République. Notre paramètre “poussant” à la stabilité politique (Jupiter/Neptune) a donc joué de la façon dont nous le pensions initialement. Même s’il pouvait y avoir un doute avec une présidentielle entièrement inédite, étant donné que Macron n’est pas membre du PS ni désigné comme le successeur officiel de François Hollande.
Ce paramètre de stabilité politique, les résultats du premier tour étant à présent connus, tend à indiquer que les liens entre Emmanuel Macron et l’ancienne majorité socialiste sont plus puissants et étroits que ce que l’on en a vu publiquement jusqu’à présent. Les deux-tiers ou les trois-quarts des ministres de Hollande ont voté Macron comme on vient de l’apprendre, et cela tend à valider une telle hypothèse.
La droite traditionnelle prétend aujourd’hui avoir une seconde chance avec les législatives de juin prochain. C’est la course aux postes et rentes de situation qui est ici le seul enjeu, bien évidemment… Nous ne le pensons en tout cas pas du tout de notre côté, car notre paramètre de “stabilité politique” (Jupiter/Neptune) sera toujours présent et même encore plus puissant ! Emmanuel Macron devrait donc avoir une majorité législative en juin sans aucun problème.
L’imposture idéologique et politique : un scrutin manipulé
Nous avons souligné l’importance de la perversité d’un autre paramètre (Uranus-Pluton) sur la nature de cette élection présidentielle. On l’a vu à l’oeuvre…
L’élection d’Emmanuel Macron va donc résulter d’une double imposture :
– Une imposture idéologique d’abord, Emmanuel Macron se prétendant “ni de droite ni de gauche”, alors qu’il représente évidemment la social-démocratie la plus classique. Pas celle exactement du PS français, plus à gauche que ses homologues européens ou internationaux et qu’a bien traduit son éclatement et la candidature Hamon.
En fait, Macron a simplement transformé le PS agonisant en “nouveau parti socialiste” tout à fait en phase avec le SPD allemand, les travaillistes britanniques, le Parti démocrate italien ou américain, les sociaux-démocrates d’Europe du Nord, etc. Il a en tout cas trompé les électeurs sur sa véritable couleur politique avec une hypocrisie consommée.
– Une imposture politique structurelle beaucoup plus importante, Emmanuel Macron ayant directement profité de l’orchestration judiciaire contre les candidats d’alternance menée par Hollande, au premier rang desquels François Fillon mais aussi Marine Le Pen. Les médias dits d’ “information” ont également trompé l’opinion, en ne rapportant que les “affaires” contre Fillon et Le Pen, occultant totalement celles concernant au même titre Macron et Mélenchon.
Il est évident que le résultat du premier tour aurait donné Fillon en tête et non Macron, si la “justice” avait été impartiale : soit en enquêtant et poursuivant également Macron sur le financement de sa campagne et ses déclarations de revenus et patrimoine; soit en faisant preuve de la même complaisance vis à vis de Fillon que de Macron. On relèvera par ailleurs que cette “justice” a refusé d’enquêter sur le cabinet noir d’Hollande et que le Parquet de Paris ne fait rien sur la plainte très précise et argumentée de Valérie Pécresse contre ce même cabinet noir à propos de son fils.
En résultante, le scrutin présidentiel n’a aucune “sincérité” possible, le principe d’ “égalité” des candidats dans la compétition électorale ayant été lourdement violé. L’élection a été manipulée par l’instrumentalisation de la justice qui s’est acharnée contre deux candidats d’opposition. Parallèlement, elle a refusé de traiter les plaintes contre le favori du pouvoir sortant Emmanuel Macron, les manigances du cabinet noir d’Hollande ou les emplois fictifs de Mélenchon et sa famille.
Quelles conséquences d’un tel scrutin truqué ?
Une alternance politique a donc été rendue impossible par des procédés anti-démocratiques que l’on ne rencontre en général que dans les régimes autoritaires ou dictatoriaux.
La question qui se pose, d’abord au seul plan politique, est de se demander comment peut évoluer le mandat d’un président élu grâce à de telles machinations. Autrement dit, comment peut se dérouler la présidence d’un homme qui a faussé le jeu par la manipulation et qui n’aurait par conséquent jamais dû être élu…
On peut se dire que, probablement, cela risque de fort mal évoluer et de se terminer encore plus mal. Imaginons seulement, à titre d’exemple parmi tant d’autres possibles, que des preuves ou des témoignages sans équivoques soient apportés sur les mois ou années à venir de l’orchestration du pouvoir actuel ou sortant contre les candidats d’opposition dans cette présidentielle… Ce sera au moins l’épée de Damoclès au-dessus de la tête d’Emmanuel Macron, car on imagine facilement le colossal scandale d’Etat qui en résulterait, sans doute le pire depuis les annulations d’élections par le Directoire en 1797 et 1798.
De nouvelles crises politiques devant nous
Emmanuel Macron réussira peut-être à faire quelques réformes utiles, dont son programme est porteur. Mais son auberge espagnole politique pourrait bien se retrouver assez rapidement paralysée.
En tout cas, dés l’été prochain et surtout pendant l’automne pourrait bien voir éclater une première crise politique assez sérieuse. Le long carré Jupiter-Pluton de l’été et surtout l’opposition Jupiter-Uranus de l’automne prochain risque de nuire fortement à Emmanuel Macron qui sera fâché avec ces quatre planètes. Cet automne devrait pas ailleurs voir une contestation politique surgir de façon plus générale (sesqui-carré Jupiter-Neptune) et elle pourrait porter un premier coup sévère à la nouvelle présidence.
Cela peut résulter bien sûr de révélations ou contestations sur la sincérité du scrutin présidentiel actuel, tout autant que de divisions de la nouvelle majorité macronienne sur la nouvelle gouvernance ou les réformes à entreprendre.
Si l’on regarde par ailleurs le thème natal d’Emmanuel Macron de façon générale, on voit tout de suite que sa popularité actuelle risque fort de ne constituer qu’une brève parenthèse dans sa vie politique. Elle risque en tout cas de s’effondrer, et même de façon rapide et brutale à un moment ou un autre. Les raisons peuvent être multiples, mais sur le fond cela devrait alors tenir à un appétit de pouvoir trop important. Autrement dit, à une arrogance qui à un moment donné ne passerait plus du tout auprès de l’opinion.
En tout cas, on ne peut qu’observer que sa Lune natale (qui représente sa popularité potentielle) est lourdement affectée par Uranus, Jupiter, le Soleil, Mercure et Mars, soit 5 planètes sur 9. Cela n’est pas fameux pour un Chef d’Etat… Uranus risque de déclencher des événements lourds et imprévus, tandis que son opposition Soleil-Jupiter tend à le déconnecter de la réalité et de le rendre si facilement arrogant ou suffisant.
Enfin et surtout, au plan de la France de façon plus générale, on voit monter les germes d’une nouvelle crise politique majeure dés l’automne prochain. Celle-ci devrait monter progressivement en puissance tout au long de l’année 2018 et, surtout, éclater de façon probablement brutale et peut-être surprenante en 2019. Cette crise promet d’être sérieuse et d’ampleur. Elle pourrait même conduire à des élections anticipées, même si les repères astrologiques sont aléatoires sur ce seul plan. Mais cela devait être le cas, ne serait-ce qu’au plan législatif en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, il y aurait alors une probable alternance politique. Notre repère Jupiter/Neptune y sera en tout cas favorable tout au long de cette année 2019 s’il y avait des élections nationales…
On le voit, la probable future présidence Macron va commencer sous d’assez sinistres auspices. Les deux années à venir vont très certainement conduire à une crise majeure en 2019, dont on peut se demander si la dette n’en constituera pas le moteur principal. Et si l’échéance électorale présidentielle n’est pas chamboulée, le prochain scrutin prévu pour 2022 sera enfin placé sous le signe d’une alternance politique digne de ce nom. On peut seulement se demander quels dégâts supplémentaires il ne faudra pas subir sur le prochain quinquennat après celui qui s’achève de façon déjà si piteuse.
Illustration:thème natal d’Emmanuel Macron