Les Gilets bleus ont organisé ce samedi 23 mars 2019 une manifestation gigantesque à Nice. Ce même jour le péril jaune planait sur la ville qui accueillait le guide suprême chinois. Face à cette double menace que subissait la capitale azuréenne, le black‐out fut décrété par Macron. Son collègue le Guide suprême de Chine ne devait rien entendre des slogans perpétrés par les manifestants mécontents et déterminés.
De fait les milliers de Gilets bleus ont pu déambuler dans une ville que tous les Niçois avaient désertée.
Place Garibaldi, ce samedi 23 avril 2019 : dès 10 heures, des cohortes de gGlets bleus envahissent les lieux pour une manifestation dont on ignore si elle fut préalablement et régulièrement déclarée en Préfecture.
Dans une unité vestimentaire parfaite, des policiers, des gendarmes, tous affublés de leur gilet, de leur casque à visière, de leurs guêtres et de leurs genouillères, ce qui n’est pas sans rappeler la tenue des « skate‐boarders », arborent de surcroît un tas de gadgets bizarres à la ceinture et dans leurs poches. Dans le détail, on discerne des BAC aux costumes beaucoup plus hétéroclites, des BRAV, (sans le E, acronyme de Brigade de Répression des Actions Violentes) créées pour l’occasion par le Castagneur. Ces milliers de manifestants ont pu s’y rendre avec leurs véhicules personnels type panier à salade. Certains véhicules immatriculés 87 (Limoges) témoignaient de la grande détermination des manifestants qui venaient de loin, à l’appel du « Au secours » de Christian Estrosi qui avait donné son aval, avec le préfet, à cette démonstration. Pour assurer la sécurité des Niçois, Christian Estrosi a fait boucler toute la ville. Toute la Promenade des Anglais, du port à l’aéroport, fermée à toute forme d’intrusion. Pas de bus. Pas de tram. Tout le centre ville fermé. Compte tenu de la réputation des gilets bleus, Christian Estrosi a tout anticipé : il a interdit le survol de la région à tous les ULM et les parapentes. Pour le cas où un terroriste jaune se précipiterait avec son parachute sur un de leurs blindés bleus. Les trains étaient interdits de s’arrêter jusqu’à Monaco.
Vers midi, tout ce petit monde a fait mouvement vers la gare Thiers. Là, ils ont recommencé la même démonstration de force. Leurs véhicules s’alignaient depuis le boulevard Masséna, la grande avenue commerçante de Nice, où la FNAC s’était barricadée de peur des violences de ces manifestants tout à fait imprévisibles.
Malheureusement, comme dans toutes les manifestations de ce type, notamment depuis la semaine dernière, plusieurs actes de violence sont à déplorer. Peut‐être aussi que certaines brebis galeuses, des bleus‐blocs, ont infiltré la manifestation qui se voulait pacifiste. Et ce, malgré la présence de la BRAV. Une Niçoise de 73 ans, qui tentait de s’approcher des manifestants pour leur envoyer un message de paix, fut violemment frappée et traînée par terre par certains éléments incontrôlés.
Cette bavure ensanglantée vient douloureusement entacher de rouge une journée de manifestation ensoleillée et colorée de bleu. Le ministre de l’Intérieur, très attaché aux valeurs de la République, saura y répondre avec fermeté et prendra — en accord avec l’Élysée — les mesures démocratiques et républicaines qui s’imposent pour que PLUS JAMAIS ÇA ne puisse se reproduire, dût‐il envoyer l’armée contre les manifestants.
Michel Lebon – Nice Provence Info