Les Suidlanders sont les membres d’une ONG sud africaine (Afrikaners) qui tente d’anticiper le basculement progressif de l’Afrique du Sud vers une situation d’anarchie, et surtout la menace de plus en plus pressante qui pèse sur les Blancs, largement minoritaires et persécutés dans tout le pays. Le pays est en effet plongé dans une instabilité croissante et les tensions raciales semblent à leur paroxysme : tandis que les dirigeants noirs excitent, pour certains, leur communauté contre les fermiers blancs notamment, ces derniers sont particulièrement inquiets, et ont des raisons de l’être : 3500 d’entre eux ont été assassinés depuis 1994.
Au sein de la « nation arc en ciel » comme aiment à la qualifier les médias subventionnés, 42 000 Blancs vivent aujourd’hui dans une pauvreté extrême et sont obligés de s’installer dans 80 camps, des bidonvilles, à travers le pays. Bien que ce chiffre ne représente que 0,9 % de la population blanche de l’Afrique du Sud, le nombre des Blancs pauvres a considérablement augmenté lors des 20 dernières années.
Pour rappel également, le chômage en Afrique du Sud touche environ 40% des actifs et le revenu de la tranche la plus démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994, dans un pays où 18 millions de Noirs sur une population de 56 millions d’habitants, ne survivent que grâce aux aides sociales, le Social Grant. De quoi faire monter la tension !
Pour faire face à la menace qui pèse sur les blancs d’Afrique du Sud, les Suidlanders s’organisent. Et recherchent des soutiens, en Europe ou sur les autres continents à majorité blanche.
Nous avons interrogé Simon Roche, le représentant de l’ONG, qui a répondu à nos questions et qui nous a expliqué le point de vue de l’association.
Breizh-info.com : Pouvez-vous présenter votre organisation, Suidlanders ?
Simon Roche : Il ne devrait pas être difficile pour les Français de comprendre les concepts de base qui forment le fondement des Suidlanders, à savoir: l’amour de notre identité, de notre culture, de nos traditions, de notre histoire, de notre langue et de nos peuples.
Il y a une volonté de s’unir pour protéger nos intérêts – tout comme la plupart des autres cultures s’unissent pour défendre d’abord leurs intérêts. Pour cela, il est nécessaire d’allier engagement, dévouement, discipline, et application.
Suidlanders est la plus grande ONG de défense civile du monde. Nous sommes constitués en tant qu’organisation de protection civile respectant les protocoles I et II additionnels à la Conventions de Genève de 1949 .
Des protocoles qui prévoient expressément que les groupes non combattants (non impliqués dans un conflit) doivent être protégés par le droit international en cas de conflit armé menaçant leur sécurité et leur bien-être.
Les protocoles additionnels permettent à des groupes spécifiques de personnes de se déclarer «retirés» d’un conflit ; ces groupes doivent ainsi être protégés.
Je souligne : un tel groupe doit être non-combattant . Le groupe que représente Suidlanders est le peuple Afrikaner de l’Afrique du Sud. Le peuple Afrikaner est un groupe distinct identifiable par sa race, sa culture, sa langue et ses traditions.
Breizh-info.com : Quelle est la situation en Afrique du Sud ?
Simon Roche : Les conditions en Afrique du Sud sont très mauvaises. Nous sommes en danger. Le 7 novembre 2016, Julius Malema, le chef du parti politique de l’EFF, a déclaré devant un groupe de milliers de ses partisans dans la ville de Newcastle, dans la province de KwaZulu-Natal: «Je ne demande pas , pour le moment, l’extermination des blancs .».
Le prince héritier du trône du peuple amaZizi, le prince, m’a dit: « Pour vous les blancs, une telle déclaration pourrait vouloir dire beaucoup de choses. Dans notre culture noire, une telle déclaration signifie qu’il est en train de préparer son peuple à massacrer les blancs, lorsqu’il donnera le signal. »
Il y’a deux semaines, notre Parlement a adopté une loi qui permet l’expropriation de tous les biens blancs. Trois hauts dirigeants noirs ont maintenant fixé une date limite du 3 août pour la «restitution» de toutes les terres aux Noirs.
C’est scandaleux, parce que les terres qui sont actuellement occupées par les blancs ont été achetées à des noirs ! Il n’y avait pas d’aBantu (autochtones comme les Zoulous) à l’ouest de la Great Fish River, hormis les nomades indigènes ( Bushman, Hottentot, San, Khoi, Griqu).
En d’autres termes, pas loin de 40% de l’Afrique du Sud n’avait jamais été occupé par ces gens qui prétendent aujourd’hui vouloir se « reprendre » des terres qui ne leur ont jamais appartenu.
Entre le moment où le gouvernement du Congrès national africain de Nelson Mandela a pris le pouvoir en Afrique du Sud le 27 avril 1994 et aujourd’hui, plus de 90 000 blancs ont été assassinés par des Noirs. Quand vous considérez que la population blanche de l’Afrique du Sud est aujourd’hui de 4,700,000 habitants (sur 56 millions de sud africains au total) alors vous comprendrez que c’est une statistique phénoménale.
Pouvez-vous imaginer un tel chiffre ailleurs dans le monde?
L’Afrique du Sud est par ailleurs aujourd’hui la capitale mondiale du viol !
Au cours des 14 premiers jours de février 2014, il y a eu plus de blancs assassinés par des noirs que de meurtres en Irlande en trente ans !
Depuis que le Congrès national africain de Nelson Mandela a pris le pouvoir le 27 avril, plus de 3.500 fermiers blancs ont été assassinés. Vous pouvez vérifier par vous-même : il est statistiquement plus sûr d’être un soldat des États-Unis en Irak ou en Afghanistan que d’être un agriculteur blanc en Afrique du Sud. Pouvez-vous le croire ?
Nous pensons qu’une guerre civile pourrait débuter cette année en Afrique du Sud. Nous croyons que le gouvernement va provoquer les sud africains blancs durant l’année 2017. Peut-être que nous nous trompons, mais c’est notre conviction.
Le Dr Gregory Stanton de Genocide Watch à Washington DC, l’organisation qui avait prédit le génocide du Rwanda plusieurs mois avant le début, a placé les Sud-Africains blancs au dernier stade avant le génocide. Pouvez-vous même imaginer cela ? Sachant que le Dr Gregory Stanton n’est pas réputé pour être un allié naturel des Sud-Africains blancs puisqu’il s’agit d’un libéral qui était un activiste anti-apartheid !
Breizh-info.com : aujourd’hui, en tant qu’ONG de protection de votre peuple que demandez vous ?
Nous ne souhaitons pas recevoir de biens matériels ou de vivres. Pourquoi ? Parce qu’il sera volé par la South African Post Office.
L’argent nous permet d’acheter ce dont nous avons le plus besoin : le diesel. Il est nécessaire notamment pour la production d’eau potable, de nourriture, pour les transports, pour l’énergie, pour le chauffage …
Il est embarrassant de demander de l’argent, mais c’est ce dont nous avons désespérément besoin nous préparer à la prochaine guerre civile.
Breizh-info.com : Parlez nous du projet « Orania » , cette ville construite par et pour les Blancs en Afrique du Sud ?
Simon Roche : Orania est très proche du quartier général de Suidlanders. C’est une ville propre, ordonnée, sûre, calme et agréable. En outre, il y’a un taux de chômage très faible ce qui change de la plupart des autres villes en Afrique du Sud.
Malheureusement, Orania est juste une minuscule place. Qui plus est, le gouvernement de l’Afrique du Sud refuse d’autoriser Orania à se développer. Il ne souhaite pas voir ce genre d’initiative se développer vous savez !
Beaucoup de gens, surtout des étrangers, ont suggéré que les blancs d’Afrique du Sud devraient chercher à obtenir leur propre pays. Un pays indépendant d’Afrique du Sud. Ce n’est pas possible parce que le gouvernement ne songerait même pas à une telle suggestion. Personne ne prend cette idée au sérieux, personne ne la propose, car ce n’est pas une option réaliste.
Breizh-info.com : Votre peuple n’envisage-t-il pas, à terme, un « retour » en Europe ?
Simon Roche : Nous ne voulons pas retourner en Europe. Il y’a bien entendu des gens qui veulent quitter l’Afrique du Sud et retourner en Europe ou aller au Canada, aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande ou en Australie, mais les gens qui appartiennent aux Suidlanders ne veulent pas le faire.
Nous sommes ceux qui veulent rester et résister à la folie du gouvernement. Nous devons défendre notre civilisation, défendre notre peuple, notre culture, notre histoire, nos traditions et nos enfants.
Breizh-info.com : Allez vous venir plaider votre cause en Europe prochainement ?
Simon Roche : Nous n’avons pas encore finalisé de date pour venir en Europe (NDLR : ils sont actuellement aux États-Unis). Cela dépendra de nos invitations. Actuellement, nous devons parler à Londres, mais nous devons multiplier les invitations pour pouvoir justifier notre venue. Nous en appelons donc aux organisations qui seraient intéressées par nous recevoir.
Propos recueillis par Yann Vallerie
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