La semaine politique a une fois de plus été délirante. Même le scénariste le plus barré, celui à qui on demanderait d’écrire la trame du film Joséphine Ange Gardien contre Godzilla, n’arriverait pas à imaginer ça. Notre pays est devenu un gag, sur les planisphères, à la place de France, maintenant il y a écrit Lol.
Mardi, Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur, démissionne, il a tenu 3 mois, la place Beauvau c’est une sorte d’agence Adecco avec des lustres. Le Roux est suspecté d’avoir fait bûcher à l’Assemblée ses filles quand elles avaient 15 ans, ça puait le Biactol, elles avaient scotché des posters de Justin Bieber partout et leur appareil dentaire faisait sonner le portique de sécurité. Au Parlement, il y a la femme de l’un, les filles de l’autre, 3 nièces, le papi, un chien et 2 poules, l’Assemblée c’est une fête de gitans, on va la délocaliser aux Saintes-Maries-de-la-Mer et au perchoir on mettra Kendji Girac. Le Roux parti, son successeur est nommé, Matthias Fekl, à l’Intérieur pour un mois, là c’est son 4e jour, il a déjà accompli 10% de sa tâche, on n’a même pas imprimé de cartes de visite à son nom et ses collaborateurs l’appellent machin.
Pendant ce temps, Macron engrange les soutiens, il avait raison, “En Marche”, ce n’est pas une maison d’hôte, c’est un paquebot de la croisière Age tendre, car tous les anciens déboulent, Macron c’est un appât à vieux, le candidat Steradent. L’ont rejoint Le Drian, le Breton sinistre qui fait penser à l’Ankou, Douste Blazy, dont on s’attendait encore moins au come-back qu’à celui de Tonton David, Dominique Perben, qui était déjà ministre quand Macron lisait Fantômette, et Catherine Laborde, qui devrait convaincre ses collègues de télé Jean-Pierre Elkabach et le Père Fourras de rejoindre Macron, parce qu’ils ont l’âge.