Je le sais, l’indignation est proche de la colère et celle-ci de la haine.
Mais que dire de la haine ? Sans elle, combien de soldats, qui sauvèrent leurs pays ou leurs familles, n’auraient pas eu la force de mettre leur poitrine au devant des balles ?
Et puis, peut on être unis contre la haine ? Qui est « la haine » ? Un être comme vous et moi ou un sentiment qui sert, parfois, à ne pas désespérer ?
Si ma fille ou ma femme s’était trouvée dans ce métro qui sauta hier, et que leur corps avait été déchiqueté, qu’est-ce qui m’eût sauvé du désespoir sinon une belle et forte haine ?
En ces temps de massacres, d’humiliation et de ravages promis à nos pays d’Europe, comment ne pas être indignés par les gouvernements de trahison qui nous livrent à l’ennemi ?
Comment ne pas vouloir que ces hordes venues du Proche-Orient et d’Afrique retournent dans leurs biotopes familiers ?
Comment ne pas sentir que tous les traités signés depuis tant d’années étaient autant de liens pour immobiliser Gulliver afin que des nains sauvages et haineux le démembrassent vivant ?
Comment ne pas appeler à la libération du territoire ?
Comment ne pas réclamer, comme l’enfant grec de Hugo, « de la poudre et des balles » ?
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