Les attentats de Bruxelles viennent de provoquer une victime collatérale : la campagne dite « antiraciste » du gouvernement. N’en déplaise aux vidéos obscènes du pouvoir socialiste, la haine a un visage, et ce n’est pas celui des petits Blancs bêtes et méchants que montre la propagande gouvernementale.
Nous n’avons plus d’existence officielle. Nous ne sommes même plus des sous-hommes, mais des non-êtres, des êtres niés.
Cette propagande a atteint un tel degré d’ignominie dans la stigmatisation d’une population qu’elle s’est retournée contre ses promoteurs. Il faut entendre le misérable pathos du délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, un certain Gilles Clarveul, sur l’antenne de RMC, pour justifier l’absence du racisme anti-Blanc dans les vidéos, face à la charge implacable de Gilles-William Goldnadel qui s’indignait de l’occultation du racisme anti-Blanc. Nous n’avons pas mis les Roms non plus, bafouillait-il, les exemples étaient trop nombreux, il fallait faire un choix, mais, évidemment, nous dénonçons toutes les formes de racisme ! Comme par hasard, ce choix, tout à fait neutre et impartial bien sûr, n’a pas retenu les victimes blanches. Pas de chance !
Ils nous prennent vraiment pour des billes. Nous pratiquons le devoir de mémoire, et nous n’oublions pas que depuis plus de 30 ans la stratégie à la « Touche pas à mon pote » construit une représentation hideuse et tronquée de la réalité française, sur le mode de l’union « black-beur-feuj » contre le racisme des beaufs indigènes. Ce racisme d’Etat, tranquille et légal, a servi d’idéologie officielle à l’asservissement d’un peuple. Le film, La Haine, au cœur des années 1990, a incarné pour une génération cette vision haineuse de la France blanche. La génération précédente, en 1975 exactement, sur le même thème, avait son Dupont la Joie, chronique de la haine ordinaire du Blanc populaire.
Le parti de la haine
Aujourd’hui, la génération Bataclan a le droit aux clips d’une propagande d’Etat grossière que ne renieraient ni les nazis ni les bolcheviks, et que nous finançons avec nos deniers. Plus besoin même de raconter une histoire bidon, l’image réduite à sa plus simple expression brute suffit. Pauvre génération qui hérite des désastres que ses aînés laissent derrière eux !
Où s’arrêteront-ils, ceux qui nous gouvernent, jusqu’où descendront-ils ? Ils sont devenus fous ! Quatre mois après le Bataclan, et des centaines de jeunes Français massacrés – dans un continent dont les frontières ont rompu sous la pression d’une « immigration-invasion » – ils osent nous rejouer le coup du racisme blanc contre les « pauvres » minorités, alors que le citoyen ordinaire, chaque jour, subit les violences de la diversité imposée et ne sait plus où se planquer pour les éviter.
Mais où vivent-ils, dans quels quartiers sont-ils, où sortent-ils, quels moyens de transport utilisent-ils, dans quelles écoles vont leurs enfants, pour que cette réalité, jamais, ne leur saute aux yeux comme un coup de pied au derrière ? Dans quelle logique infernale sont-ils enfermés pour nier avec autant d’arrogance une réalité qu’il n’est plus possible de ne pas croiser ? Cette logique infernale, on la connaît finalement : elle n’a rien à voir avec la naïveté, ni avec la cécité, mais tout avec la haine de soi ; jusqu’au désir d’anéantir sa propre matrice civilisationnelle. Cette haine froide, désormais, forme le substrat mental de la caste dominante, comme une seconde nature inconsciente.
Comment ont-ils pu ne pas comprendre que leur campagne de propagande ne pouvait qu’aller à l’encontre de leurs intentions, tant elle contredit violemment les réalités que les gens vivent et perçoivent ? Pour plagier Audiard : décidément, « ils osent tout… et font tout pour que l’on les reconnaisse ». Pauvre Valls, commanditaire de cette initiative « citoyenne », ses nerfs doivent le trahir : face à la concurrence d’un Macron, fin et fluide, qui, inexorablement, bouche son espace politique, il ne sait plus quoi inventer pour reprendre la main.
C’est la faute à la statistique
Cauteleux et sinueux, le délégué interministériel, lui, pour justifier cette manipulation infâme, se retranche derrière la statistique, évoquant le fait que le gouvernement a juste respecté la réalité chiffrée des violences racistes, qui, explique-t-il, montre bien que ce sont les Arabes, les Juifs et les Noirs qui sont les plus agressés. Le mensonge s’ajoute au mensonge pour justifier le mensonge !
Et pour cause, M. Clarveul oublie juste de nous préciser que la catégorie « racisme anti-Blanc », ou « anti-Français », n’est pas pris en compte dans les statistiques. La multitude des agressions du quotidien subie par le Français lambda n’est donc jamais comptabilisée dans les évaluations des violences racistes.
Depuis plus de 20 ans, le rapport annuel du CNCDH (*), qui sert de document officiel sur le racisme en France, n’intègre pas ce type de violence comme une catégorie en soi. Comment peut-on alors comparer quelque chose qui existe à quelque chose qui n’existe pas ? Un organisme de la République institutionnalise ainsi une discrimination raciale pour fonder sa définition du racisme, sans qu’aucune autorité politique ou morale n’ait jamais dénoncé cette supercherie. Tout cela est passé comme une lettre à la poste. Et chaque année, au retour du printemps, les médias, pieusement, font leur Une sur la « montée inquiétante du racisme en France », sur une base statistique tronquée qu’ils avalisent comme un seul homme.
Nous n’avons plus d’existence officielle. Nous ne sommes même plus des sous-hommes, mais des non-êtres, des êtres niés. On ne peut plus être nommé et il est interdit de nous nommer nous-mêmes. C’est une première dans l’histoire : la disparition par la négation – on pourrait presque dire « en douceur » ! Et tout ça, « au nom des grands principes, en vertu des bons sentiments », comme le chantait le poète…
Didier Beauregard – Polémia
(*) « Rapport annuel sur le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie » de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH).