Dérapages en série pour le dessinateur Kevin Enhart

Le dessinateur Kevin Enhart a réussi la prouesse de signer en une journée :

1) Un tweet appelant au meurtre des manifestants du 24.

2) Un tweet injurieux à leur encontre.

3) Un tweet tentant de diaboliser les manifestants du 24.

4) Un tweet christianophobe.

5) Encore un tweet haineux.

6) Un autre tweet christianophobe.

7) Un tweet incitant à l’eugénisme et assimilable à du racisme.

Etc. Sans même parler des retweet.

Aux Nouvelles de France, nous sommes favorables à la liberté d’expression totale et même au droit à l’insulte. Nous ne souhaitons donc pas que Monsieur Kevin Enhart soit poursuivi par la justice pour ses tweets. Par contre, nous militons pour le débat d’idées. Si des lecteurs souhaitent débattre avec Monsieur Kevin Enhart, ils peuvent le contacter aux coordonnées suivantes.

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100 Comments

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  • 0 / 10
  • Tarantik , 25 mars 2013 @ 10 h 04 min

    De quelle salle de shoot gauchiste sort cet abruti haineux ?

  • Komdab , 25 mars 2013 @ 10 h 08 min

    Ce type là ne fait peur à personne. C’est une fiotte qui se cache derrière son écran. Il aurait du venir hier cracher son venin, il aurait été bien reçu.

  • Paul-Emic , 25 mars 2013 @ 10 h 28 min

    quelques tweets que n’auraient désavoués ni Goebbels, ni Himmler

  • Paul-Emic , 25 mars 2013 @ 10 h 29 min

    je ne pense pas qu’il plaisante

  • Kevin Enhart , 25 mars 2013 @ 11 h 48 min

    Droit de Réponse
    (en tout cas, je pense que c’est ça)

    Ah, j’avoue que je me suis parfois laissé emporter (ce qui ne m’arrive qu’assez rarement, en fait), et j’ai même reconnu que plusieurs de mes tweets allaient trop loin, bien qu’étant, évidemment, à prendre au second degré.
    Je ne me “planque” pas, que ce soit derrière mon écran ou autre (je suis assez souvent en dédicace pour qu’on me trouve facilement) et, même, j’aime autant le dialogue que le débat.
    Je défends la liberté de conscience et d’expression à tous prix, toujours, que je sois en accord ou non avec ce qui est exprimé. Parce que, si je ne le permets pas pour les autres, alors c’est un droit que je n’ai pas à avoir.

    Cependant…
    J’ai vus défiler de nombreux tweets haineux de l’autre côté. Haïssable, incompréhensibles et, eux, souvent au premier degré. On peut insulter : un abruti reste un abruti, qu’on le veuille ou non. Mais je ne supporte pas la discrimination, quelle soit-elle.
    Mon jeu, durant la journée d’hier, a donc été de la renvoyer – parfois avec humour, parfois non.

    Nous vivons dans un pays qui n’est pas exempt de défauts. L’Histoire nous l’a montré, notre orgueil de cette “patrie des Droits de l’Homme” est parfois déplacé. Et, en ce 24 Mars, il l’était tout particulièrement.
    Il ne s’agit pas de profession de foi, de liberté de conscience ou je-ne-sais quoi. Il ne s’agit pas non plus de politique ou de religion, bien que ces deux éléments soient particulièrement présents.

    Il s’agit de la manière dont nous nous voyons. La manière dont nous voyons la société dans laquelle nous vivons et qui, malgré tout, avance et évolue inexorablement.
    Le droit des homosexuels ne devrait même pas être débattu : le Premier Article de notre Constitution devrait couper court à toute discution (et il est le même que celui des Droits de l’Homme, ou presque) : “tous les Hommes naissent libres et égaux en droit.” Cela inclut les religieux, les femmes, les “personnes de couleur” (selon le terme consacré) et… les homos.
    Il est triste que, pour la première fois depuis la Nuit de Glace, on ne manifeste par pour acquérir de nouveaux droits, mais pour les nier aux autres, alors même que ces droits sont des droits naturels au sein de notre société (c’est le terme pour parler d’un droit de naissance).
    On peut adhérer ou non à la cause des homosexuels. De même qu’on peut adhérer ou non à une religion. Mais nier leur droit ne fait que nous mettre plus bas que terre, et c’est une chose qui peut détruire une société.
    Je n’aime pas les religions (aucune, ni aucune croyance). Mais jamais je n’empêcherai quiconque de se rendre à l’église, la mosquée, la synagogue ou au temple. De même, bien qu’hétéro, je n’empêcherai pas les homosexuels d’avoir accès à leur bonheur. Même si celui-ci passe par le mariage, ou l’adoption. Parce qu’on ne juge pas un parent sur sexualité, ou sa couleur de peau, ou sa religion.
    Parce qu’on ne juge pas les gens sur ces critères.

    Voici, donc, pourquoi je me suis tant mis en colère hier : au mieux, l’homosexualité et la manière dont les gens vivent ne concerne qu’eux. Ils font leurs choix, nul n’a à y interférer.

    Mais pas seulement : une manifestation comme celle-ci est la porte ouverte à bien d’autres choses. Aujourd’hui, nier le mariage et l’adoption à des gens parce que homosexuels. Et demain? Les nier aux Noirs parce que le noir fait tâche?
    Aux catholiques parce qu’ils véhiculent une image qui date du XVème siècle?
    Aux athées parce qu’ils n’ont pas de morale?

    Le choix intime de chacun passe par soit-même, non par les autres.
    Et, si on ne souhaite pas que d’autres viennent mettre leur nez dans notre intimité, on ne le fait pas.
    La liberté, la tolérance passent par là.

    Kevin Enhart

  • Kevin Enhart , 25 mars 2013 @ 11 h 54 min

    Juste oublié de préciser :
    Je suis un humaniste.
    J’aime le genre humain dans son ensemble, pour ce qu’il a de meilleur comme pour ce qu’il a de pire.
    Je n’aime pas juger les gens, et il m’a parfois fallu un moment de réflexion pour y parvenir hier.

    Vous pouvez me juger, c’est votre droit. De m’insulter, me haïr, bref…
    Pour ma part, je vous salue pour le courage que vous avez de protéger ainsi vos convictions.
    Je regrette simplement que vous convictions soient celles-là, comme vous devez regretter que les miennes soient ainsi.

    “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire” (Voltaire).

  • Goupille , 25 mars 2013 @ 11 h 57 min

    Ce n’était pas gagné pour ce pauvre garçon…

    Kevin, c’est une génération.
    Kevin, c’est un décervelage Ed Nat.
    Kevin, c’est forcément une absence de compensation par le milieu familial.

    Kevin, c’est le Lacombe Lucien de la prochaine occasion.
    Il a le niveau intellectuel dont on fait les kapos.

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