John Wick 2 (Bande-annonce)

Haut les flingues ! Trois ans après ses premiers pas – et gunfights – à l’écran, John Wick, alias Keanu Reeves, est de retour. Et c’est – encore – du gros calibre.

Petit flash-back. En 2014, John Wick, tueur à gages rangé des flingots depuis la mort de sa femme, n’avait que deux passions : bichonner, façon Clint Eastwood dans Gran Torino, sa Ford Mustang 1969 et sa chienne Daisy que sa femme lui avait offerte avant de mourir. Deux « passions » envolées par la faute d’un malfaisant qui en avait payé les pots cassés, façon radicale. Sans convention obsèques.

Trois ans après, donc, plutôt que d’enfiler un pyjama en pilou-pilou et d’aller passer ses jours sous le doux soleil de Tourcoing, John Wick se voit forcé de sortir une fois de plus de sa retraite lorsqu’un de ses ex-employeurs lui rappelle qu’il a une dette de sang envers lui. Une redevance qui va le conduire à Rome afin de s’acquitter d’un contrat en attente. Un voyage à Rome qui n’a rien de vacances romaines, au cours duquel il va devoir affronter les tueurs redoutables d’une mystérieuse organisation baptisée « les Assassins ». Inutile de vous dire qu’il va y avoir du pétard, du carton à gogo, des tarbouifs transformés façon pizza éclatée et des « mises aux poings » sur les « i » à vous enfoncer la calendre, à vous éteindre la lumière et à anesthésier un éléphant.

Fast and Furious ! C’est sûr, on n’est pas chez les intellos ni dans un film d’auteur et encore moins chez les raffinés gabarit majorette. Il n’empêche que ce « Johnny s’en va t’en guerre » au scénario survitaminé et aussi romantique qu’un chargeur de kalachnikov, réalisé par l’ex-cascadeur Chad Stahelski, vaut son pesant de cacahuètes et de valdas côté action.

D’où un « gunfight » à la John Woo, parfumé à la dynamite, plus nerveux qu’un épisode de Joséphine Ange gardien. Du brutal pour un pur divertissement musclé qui vous en donne pour votre argent avant de s’oublier aussi vite que votre dernier cheeseburger.

Pierre Malpouge – Présent

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