Déborah Lukumuena, la bonne copine de Dounia (Oulaya Amamra, César du meilleur espoir féminin dans «Divines» de Houda Benyamina), a tout fait chavirer sur son passage : ses concurrentes et notre coeur : «J’ai souvent remarqué que les plus grandes nouvelles de ma vie je les ai reçu quand je ne m’y attendais pas», a-t-elle déclaré, égrenant les situations cocasses : quand elle se séchait les cheveux, quand elle était en pyjama, quand elle prenait le métro. Quand on lui a annonçait qu’elle était nommée aux César du meilleur second rôle, ses toasts ont cramé dans le four. A chaque fois, le cinéma me tapote sur l’épaule en me disant, viens, je t’emmène. Je voulais remercier Houda (la réalisatrice), j’étais muette jusqu’à présent. Quel honneur cela a été de travailler avec vous. Merci, merci, merci à tous. Et soudain, elle a eu une magnifique pensée pour la regrettée Annie Girardot, César du meilleur second rôle pour «Les Misérables» : «Je ne sais pas si le cinéma m’aime mais je voulais dire que je l’aime énormément».
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