Qui nous ment Manuel ou Valls?

 

Manuel Valls veut nous faire croire qu’il est possible de « voir s’épanouir un islam vivant et moderne en terme de liberté, d’égalité et de laïcité », parce que l’islam serait « tolérant, ouvert, pleinement compatible avec nos valeurs et la République ». M. Valls voit-il un seul pays musulman où les droits de l’homme sont respectés, en particulier celui de la liberté religieuse ?

Le président honoraire du Conseil Français du Culte musulman et recteur de la Grande Mosquée de Paris affirme : « L’islam est à la fois une religion, une communauté, une loi et une civilisation. […] Ne sont pas seulement musulmans ceux qui pratiquent les cinq piliers de l’islam, mais tous ceux qui appartiennent à cet ensemble identitaire. » (Le Figaro Magazine, 29 juin 2002) ?

Qui nous ment, Manuel Valls ou Dalil Boubakeur ?

Alija Izetbegovic, chef d’État de Bosnie-Herzégovine de 1990 à 2000, écrit : « Il ne peut y avoir ni paix ni coexistence entre la religion islamique et des institutions politiques et sociales non-islamiques.[…] La renaissance islamique ne peut commencer sans une révolution religieuse, mais elle ne peut se poursuivre et être menée à bien sans révolution politique. Notre première tâche doit être de gagner non le pouvoir mais les hommes. […] Le soutien qu’un peuple musulman apporte effectivement à un régime en place est directement proportionnel au caractère islamique de ce dernier. […] Nous devons être des prêcheurs et ensuite des soldats. […] Le mouvement islamique doit prendre le pouvoir dès qu’il est en situation morale et numérique suffisante pour lui permettre de renverser le gouvernement non-islamique. » (Déclaration islamique).

Qui nous ment, Manuel Valls ou Alija Izetbegovic ?

Hassan al-Bannâ (1906-1949), père des Frères Musulmans et de notre UOIF, enseignait : « L’islam est dogme et culte, patrie et nationalité, religion et État, spiritualité et action. » à la suite de Mahomet (Alain Durand, L’Islam au risque de la laïcité : Émergences et ruptures, L’Harmattan, 2005, p.107).

Qui nous ment, Manuel Valls ou Hassan al-Bannâ ?

Feu Hassan II, roi du Maroc et Commandeur des croyants, reconnaît : « Je ne suis pas un chef d’État laïc car à partir du moment où on est musulman, on ne peut pas être laïc. En réalité, tous les chefs d’État du monde musulman, je ne dis pas arabe, ne sont pas des chefs d’État laïcs. Et quand ils disent qu’ils veulent être laïcs, je dis qu’ils ne sont plus musulmans, car le droit musulman nous colle à la peau, qu’on le veuille ou non, tant au plan du droit public que sur le plan du droit privé. »

Qui nous ment, Manuel Valls ou le Commandeur des croyants  ?

Valls ne croit-il donc pas à la parole d’Allah et de Mahomet son prophète : «Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyez en Allah, seul! (Coran 60.4) » ?

Qui nous ment, Manuel Valls ou Allah et son Prophète ?

La Cour européenne des droits de l’homme a déclaré la charia incompatible avec les principes fondamentaux de la démocratie.

Qui nous ment, Manuel Valls ou la Cour européenne ?

Que conclure, sinon que les agents de l’islamisation de la France, et donc de sa perte, ne sont pas d’abord ceux que l’on croit ?

Mais comment cela est-il possible ? Tout simplement parce que l’on ne peut pas servir deux maîtres, Dieu et l’argent (Mt 6.24), Jésus-Christ et Satan (2 Co 6.14-18), et que ceux que les Français ont élus, pour recevoir de l’argent du Qatar et de l’Arabie saoudite, non seulement leur vendent la France, qui ne serait pas ce qu’elle est sans la foi en Jésus-Christ et les innombrables bienfaits transmis par Son Église, mais en viennent à servir le dieu de leurs nouveaux maîtres…

Abbé Guy Pagès – Islam et vérité

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