Selon la mythologie grecque, l’olivier serait sorti de terre grâce à la déesse de la sagesse et de la guerre Athéna qui souhaitait l’offrir à l’humanité. Pour la remercier de ce présent, source de chauffage, d’alimentation et véritable remède, les Grecs nommèrent la plus grande Cité en son honneur : Athènes.
Pour ce qui est de l’histoire de l’oléiculture, les premières oliveraies ont plus de 6000 ans et se trouvaient non pas en Grèce mais au Moyen-Orient. A partir de 3000 ans avant J.-C., les Phéniciens exportent l’olivier et son huile dans l’ensemble du bassin méditerranéen, puis l’Empire Romain développe les plantations et les moulins à huile.
Depuis, et aujourd’hui encore, « l’or vert » aux 1001 vertus s’exporte dans le monde entier. Une affaire bien huilée pour l’Espagne, l’Italie et la Grèce qui détiennent 80 % de la production mondiale et fournissent 1700 tonnes par an. La France qui produit 5000 tonnes en moyenne d’huile d’olive, est loin derrière ses voisins. En revanche, elle est la deuxième huile alimentaire consommée par les Français après l’huile de tournesol. Bonne pour la santé et encore meilleure pour nos papilles, quelque soit le plat préparé, la devise est toute trouvée : « mets de l’huileuh ! ».