Ferdinand (Bande-annonce)

 

Sous le signe du taureau ! En 1938, Walt Disney signait un dessin animé moyen métrage, Ferdinand le taureau, mettant en scène un taureau non-violent et fleur bleue au cœur tendre aussi gros que sa charpente massive, préférant s’émerveiller devant un papillon ou devant un parterre de fleurs plutôt que d’aller piétiner le sable de l’arène et de combattre un torero en costume de lumière.

Près de quatre-vingts ans plus tard, « Ferd », taurillon devenu un bestiau mahous costaud du genre beefsteak XXXL sur pattes, revient danser une « macarena » endiablée devant la caméra de Carlos Saldanha (à qui l’on doit les trois premiers opus de L’Age de glace, Robots et Rio 1 et 2) pour le compte des studios Blue Sky.

Le héros du livre pour enfants L’histoire de Ferdinand (1936) de Munro Leaf, « Ferd », montagne de muscles douce comme un agneau mais victime de son apparence, se retrouve malencontreusement (à la suite d’une piqûre de guêpe au fondement qui le rend furax) capturé et arraché à son enclos d’origine, destination les arènes de Madrid où l’attend El Primero, torero vedette aussi émotif qu’un plan de tomates et fier comme un hidalgo.

Bien déterminé à ne pas finir – des attributs en moins – dans la poussière, comme son paternel, « Ferd » va tout faire pour regagner ses verts pâturages. D’où une grande évasion et une sacrée corrida avec lâcher de taureaux dans les rues de Madrid, en compagnie de ses copains d’enfance, d’un trio de hérissons très… piquants et d’une chèvre coach qu’il rend chèvre.

Arène en folie ! Pas de chansons mièvres ni de message lourdingues à déclencher une bronca : ce dessin animé enjoué et coloré possède tous les atouts pour plaire aux muchacho(a)s ainsi qu’à leurs padres. Olé ! et Hasta luego !

Pierre Malpouge – Présent

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