« Ce n’était que mon grand-père, un cordonnier, comme dans les contes, mais aussi un violoneux, pour la gloire, ou pour l’honneur… »
De l’homme, de plus en plus fatigué, qui travaillait le cuir et jouait du violon dans les bals jusqu’à l’ermite Ragnard dont le « vaisseau fantôme» flottait au-dessus des forêts, en passant par les frères Cavalier qui voyageaient, attachés à leur monture, l’un mort, l’autre vivant, ce sont mille chemins rêvés qui nous entraînent vers le pays de Siom, quittant la terre nocturne des derniers loups pour s’élever jusqu’à la cime des arbres incendiés au grand jour, et contempler les calvaires dressés au tournant de la Débâcle.