Coût ? Calendrier ? Nombre de logements ? Jean-Louis Missika, l’élu PS en charge notamment de l’urbanisme et de l’architecture, temporise : “Nous n’en sommes qu’au stade de l’appel à projet [mais] si jamais c’est faisable et que ça intéresse un promoteur immobilier, alors oui, pourquoi pas. Ça peut apporter quelque chose à Paris”. L’élu explique que ce serait “renouer avec une vieille tradition” – Paris comptait des ponts habités jusqu’à la fin du Moyen-Âge – , que de telles structures “existent déjà” et qu’elles ne sont pas “impossibles”. “Ce n’est pas la ville qui les construirait, mais elle accompagnerait les promoteurs intéressés”, assure-t-il.
“Nous avons fixé un objectif de production de logement élevé : 10 000 par an. Pour l’atteindre nous allons innover sur le plan architectural”, détaille, de son côté, Ian Brossat, l’élu PCF en charge du logement.
Autre projet envisagé : un immeuble pont… au-dessus du périphérique. Celui abriterait toutefois exclusivement des bureaux, pour des questions de bruit. Mais pas question de recouvrir la quasi-totalité du périphérique comme l’avait envisagé Nathalie Kosciusko-Morizet, l’ancienne candidate UMP à la mairie de Paris, qui souhaitait construire bureaux et logements. “Non, ce ne serait que quelques endroits”, souligne Jean-Louis Missika.
A l’issue de l’appel à projets, un jury composé d’architectes, d’élus de tous bords et d’universitaires tranchera au printemps prochain. Et lèvera un bout de voile sur le futur visage de Paris.
