À Moscou, le président russe Vladimir Poutine et de nombreux dignitaires ont participé à l’inauguration d’une des plus grandes mosquées d’Europe, en plein cœur de Moscou, où l’on retrouve une importante minorité musulmane. Le projet n’aurait pas pu se réaliser si un riche oligarque russe n’avait pas eu un grave accident de voiture en France.
Dans toutes les descriptions de cette nouvelle mosquée, on retrouve à plusieurs reprises le mot « somptueux ». Il est vrai que l’édifice est spectaculairement beau, surmonté d’un énorme dôme doré, avec ses murs de marbre, ornés de malachite, de turquoise et d’or. Ses minarets hauts de 72 mètres s’inspirent de l’architecture stalinienne. L’édifice de six étages peut accueillir 10 000 fidèles dans cet espace de 19 000 mètres carrés.
Le président russe Vladimir Poutine était entouré, pour cette inauguration, de nombreux chefs de gouvernement, comme le Turc Recep Tayyip Erdogan et le Palestinien Mahmoud Abbas, et de nombreux chefs religieux.
C’est le destin qui a voulu que cette mosquée de plus de 170 millions de dollars soit financée en très grande partie par le milliardaire russe et musulman, Suleiman Kerimov. Le 26 novembre 2006, il avait survécu à un grave accident à bord de sa Ferrari, sur la Promenade des Anglais à Nice. L’événement avait soulevé bien des commentaires. Il était accompagné d’une présentatrice de télévision russe, mariée et mère de famille. Suleiman Kerimov a été grièvement brûlé dans l’accident et a été soigné en Belgique. Il a donné 100 millions de dollars pour la construction de cette mosquée, en reconnaissance, pour avoir survécu.
Dans toutes les descriptions de cette nouvelle mosquée, on retrouve à plusieurs reprises le mot « somptueux ». Il est vrai que l’édifice est spectaculairement beau, surmonté d’un énorme dôme doré, avec ses murs de marbre, ornés de malachite, de turquoise et d’or. Ses minarets hauts de 72 mètres s’inspirent de l’architecture stalinienne. L’édifice de six étages peut accueillir 10 000 fidèles dans cet espace de 19 000 mètres carrés.
Le président russe Vladimir Poutine était entouré, pour cette inauguration, de nombreux chefs de gouvernement, comme le Turc Recep Tayyip Erdogan et le Palestinien Mahmoud Abbas, et de nombreux chefs religieux.
C’est le destin qui a voulu que cette mosquée de plus de 170 millions de dollars soit financée en très grande partie par le milliardaire russe et musulman, Suleiman Kerimov.
Le 26 novembre 2006, il avait survécu à un grave accident à bord de sa Ferrari, sur la Promenade des Anglais à Nice. L’événement avait soulevé bien des commentaires. Il était accompagné d’une présentatrice de télévision russe, mariée et mère de famille. Suleiman Kerimov a été grièvement brûlé dans l’accident et a été soigné en Belgique. Il a donné 100 millions de dollars pour la construction de cette mosquée, en reconnaissance, pour avoir survécu.
Cette inauguration s’est produite à deux jours de la fête de l’Aïd el-Kebir et encore une fois, les Moscovites vont réaliser que, malgré l’ajout de ce nouveau et vaste lieu de culte, il est loin d’y avoir assez de mosquées pour répondre aux besoins dans la capitale russe.
Il y a trois millions de musulmans pratiquants à Moscou, dont un million de travailleurs venus des ex-républiques soviétiques d’Asie Centrale. En fait, il y a plus de musulmans pratiquants à Moscou que de chrétiens orthodoxes pratiquants.
Lors des grandes fêtes musulmanes, les fidèles viennent prier par dizaines de milliers dans les six mosquées de la ville. Trop à l’étroit, ils débordent dans les rues avoisinantes semant le mécontentement chez les résidents du voisinage et créant un mouvement de résistance à la construction de nouvelles mosquées.
Selon un récent sondage de l’Institut Lévada, un centre indépendant, seulement 4 % des Moscovites sont pour la construction d’une mosquée dans leur quartier.
Alors, pourquoi favoriser quand même la construction de mosquées à Moscou?
Il y a 20 millions de musulmans dans toute la Russie. Des milliers de jeunes de cette communauté sont allés combattre en Syrie (de 2000 à 7000 djihadistes, selon diverses estimations). Dans une entrevue à la Tribune de Genève, Alexei Malashenko, du Centre Carnegie à Moscou, déclarait que « Poutine veut contrôler sa population musulmane à l’intérieur du pays et en défendant l’Islam, faire passer un message aux Occidentaux ». Bref, le Kremlin a besoin de lieux de prière officiellement contrôlés.
Vladimir Poutine est de plus en plus impliqué dans le monde musulman, notamment en Syrie ces derniers jours, où il a déployé des armements et des troupes.
Il se pose en défenseur de l’Islam face aux pays occidentaux, chez lui et au Proche Orient.
La présence musulmane à Moscou et en Russie
Cette inauguration s’est produite à deux jours de la fête de l’Aïd el-Kebir et encore une fois, les Moscovites vont réaliser que, malgré l’ajout de ce nouveau et vaste lieu de culte, il est loin d’y avoir assez de mosquées pour répondre aux besoins dans la capitale russe.
Il y a trois millions de musulmans pratiquants à Moscou, dont un million de travailleurs venus des ex-républiques soviétiques d’Asie Centrale. En fait, il y a plus de musulmans pratiquants à Moscou que de chrétiens orthodoxes pratiquants.
Lors des grandes fêtes musulmanes, les fidèles viennent prier par dizaines de milliers dans les six mosquées de la ville. Trop à l’étroit, ils débordent dans les rues avoisinantes semant le mécontentement chez les résidents du voisinage et créant un mouvement de résistance à la construction de nouvelles mosquées.
Selon un récent sondage de l’Institut Lévada, un centre indépendant, seulement 4 % des Moscovites sont pour la construction d’une mosquée dans leur quartier.
Il y a 20 millions de musulmans dans toute la Russie. Des milliers de jeunes de cette communauté sont allés combattre en Syrie (de 2000 à 7000 djihadistes, selon diverses estimations). Dans une entrevue à la Tribune de Genève, Alexei Malashenko, du Centre Carnegie à Moscou, déclarait que « Poutine veut contrôler sa population musulmane à l’intérieur du pays et en défendant l’Islam, faire passer un message aux Occidentaux ». Bref, le Kremlin a besoin de lieux de prière officiellement contrôlés.
Vladimir Poutine est de plus en plus impliqué dans le monde musulman, notamment en Syrie ces derniers jours, où il a déployé des armements et des troupes.
Il se pose en défenseur de l’Islam face aux pays occidentaux, chez lui et au Proche Orient.