Célébrons plus encore l’Arabie saoudite, chantre des Droits de l’homme!

Bravo à ce pays qui flagelle, coupe des mains avec des machines et des têtes… disposant à cette fin de “décapiteurs” officiels (voir l’interview). L’ambassadeur de l’Arabie saoudite à Genève, (celui du “monarque” qui a privatisé une plage publique cet été…) Faisal bin Hassan Trad, vient d’être nommé à la présidence du panel du conseil des Droits de l’Homme de l’ONU pour sa trentième session qui a débuté le 21 septembre. Entre janvier 1985 et juin 2015, environ 2208 personnes ont été victimes de la peine de mort en Arabie saoudite. Cette année, le pays aura exécuté au moins 130 condamnés, près de la moitié des exécutés avaient commis des crimes pour lesquels le droit international ne justifie pas la peine capitale.

Comme quoi l’on achète tout à coup de pétrodollars!  surtout, les politicards! Pour preuve, cette nomination n’a provoqué aucun tollé, alors qu’entre autres ignominies es charia, un jeune Saoudien de vingt ans, neveu d’un dignitaire chiite opposant au régime saoudien, mineur lors des faits, doit être décapité puis être crucifié (jusqu’à putréfaction des chairs…), le 24 septembre, lors d’une exécution publique  pour avoir participé à une manifestation violente en 2012.

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Ali Mohammed Al-Nimr, un chiite, “neveu de l’un des plus fervents opposants au régime”, d’après Le Figaro, a été mis en prison alors qu’il n’avait que 17 ans. Il est principalement accusé d’avoir participé, en 2012, à une manifestation contre le régime. Condamné à mort le 27 mai 2014, le jeune homme a épuisé ses voies de recours, précise Slate. Le quotidien libanais Al-Akhbar (en arabe), opposé au régime saoudien, évoque “un procès secret qui a empêché l’aide d’un avocat pour le défendre”. “La cour semble avoir fondé sa décision sur des ‘aveux’ qui, selon Ali Al-Nimr, lui ont été extorqués sous la torture et au moyen d’autres formes de mauvais traitements ; elle a refusé d’examiner ses allégations”, écrit Amnesty International.

 

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