Et si l’on reparlait d’Aurélie Châtelain!

Un jeune Français a permis de neutraliser le terroriste islamiste du Thalys. Cela renforce notre hypothèse selon laquelle Aurélie Châtelain, assassinée à Villejuif le 19 avril, a très bien pu tenter de désarmer son agresseur. Malheureusement, elle n’a pas pu le confirmer…
Lors de la tentative de massacre parmi les 554 enfants, femmes et hommes du Thalys Amsterdam-Paris, vendredi – jour de prière pour les musulmans -, c’est un Français, étudiant, employé de banque aux Pays-Bas, âgé de 28 ans – donc de la même génération qu’Aurélie Châtelain -, qui s’est courageusement opposé, à mains nues, à un homme armé d’une kalachnikov ! Tenant assez pour que des passagers, surtout deux Américains puis un Britannique, viennent lui prêter main-forte pour plaquer le terroriste au sol. OK, « présumé terroriste » puisque le « suspect », Ayoub El Kahzzani, 26 ans, Marocain, affirme qu’il n’est, en fait, qu’un gangster : il ne voulait, avec un pistolet automatique, une kalachnikov et une dizaine de chargeurs, que racketter les voyageurs ! De qui se moque-t-il ? Des armes, a-t-il osé ajouté, qu’il « a trouvées dans un parc à Bruxelles » ! Jacques Séguéla aurait pu lui répondre : « Si, à 30 ans, on n’a pas trouvé une kalachnikov dans un parc, on a raté sa vie de terroriste ! »
Aurélie Châtelain, qui vivait à Caudry (Nord) avec sa fille de 5 ans, s’était, elle aussi, tel l’étudiant, retrouvée face à son agresseur, mais un dimanche – jour de prière des catholiques – et dans une rue déserte de Villejuif (Val-de-Marne) où elle suivait un stage sportif. Son meurtrier – « présumé » -, Sid Ahmed Ghlam, Algérien de 24 ans, blessé de deux balles, a été arrêté après appel au SAMU. Comment aurait-il pu se blesser lui-même par deux fois sans l’intervention de sa victime ?

Pour quelle raison, quatre mois après son assassinat, aucun responsable n’émet l’hypothèse – ce n’est pas une certitude mais une hypothèse possible – qu’Aurélie, adepte de sports de combat, ait voulu, bien qu’à mains nues comme l’étudiant du Thalys, empêcher son agresseur de tirer ? Et que, si ce dernier a été blessé, ce n’est pas accidentellement de lui-même mais par une Française courageuse !
Malheureusement pour elle et contrairement au jeune homme indemne – et c’est tant mieux pour lui et pour les dizaines de passagers du Thalys qui n’ont été, grâce à lui, ni tués, ni blessés -, Aurélie n’a pas pu dire si, effectivement, elle a ou non tenté de se défendre. Et ce n’est pas son agresseur qui ira admettre qu’une jeune femme est à l’origine de ses blessures ! Quelle honte, sinon, vis-à-vis de ses coreligionnaires ! Nous sommes heureux que l’étudiant – qui aurait le titre de « héros » aux États-Unis – puisse, lui, raconter son intervention salvatrice.
Pour les futures attaques islamistes, nous voilà rassurés : samedi, M. Valls a annoncé que la SNCF allait ouvrir « un numéro national de signalement des situations anormales ». Du genre : « Allô ! Vite ! Un homme tire dans… » Réponse : « Veuillez patienter… Un opérateur va vous répondre dans moins de 5 minutes » ?

Jacques Martinez- Boulevard Voltaire

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