Par Charles Chaleyat
Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra?
Quamdiu etiam furor iste tuus nos eludet?
Quem ad finem sese effrenata jactabit audacia? »*
Jusqu’à quand nos dirigeants, nos médias, nos administrations comme nos intellectuels-de-service, vont-ils nous seriner cette antienne du ‘gentil musulman, marié, père de famille, aimé de ses voisins, poli et respectueux, étudiant modèle’, etc., qui brusquement se “déséquilibre”, basculant dans les coups, les cris, les rafales, le viol, le meurtre et l’égorgement?
Les Français sont des veaux certes et les Françaises des salopes consommables parce que “toutes les Françaises sont des putes”!
Cependant qui va empêcher ces veaux d’être mal à l’aise quand ils sentent un musulman dans leur dos ?
Qui ne se sentira pas en danger en passant près d’un groupe de maghrébins qui occupe un coin de son quartier?
Qui interdira aux femmes de ne plus sortir ni le soir ni seules, ni dans le métro bondé de ‘chances-pour-la-France’ ?
Qui empêchera le sans-dents de constater l’impuissance des policiers (malgré les tenues camouflées, l’armement et le courage des hommes de la BRI, du RAID ou du GIGN) et le laxisme des juges de Taubira ?
Qui lui interdira de conclure par un vote (que les médias proscrivent) ou une abstention, puisque aucun des partis en place n’a ni prévu, ni canalisé, ni endigué la cause de ces phénomènes mais l’a même répétitivement louée et soutenue depuis quarante ans et continue de la favoriser, épaulé par les médias ?
On ne peut que regretter le silence de la grande majorité des musulmans qui semblent ignorer que c’est contre eux que va se tourner la défiance des Français mais surtout condamner l’inaction de nos dirigeants évitant de nommer l’ennemi, et car qui étaient les Merah, Nemmouche, Kelkal, Kouatchi, Salhi… sinon, selon la doxa des médias des gens bien intégrés, normaux, amicaux, bref des voisins ‘sans histoire’ ?
* Traduction
« Jusqu’à quand, Catilina, abuseras-tu, de notre patience ?
Combien de temps encore serons-nous le jouet de ta fureur ?
Jusqu’où s’emportera ton audace effrénée ? »
— Cicéron, Première Catilinaire.