Appelée aussi « lin bâtard », la cameline est une plante herbacée annuelle.
Elle pousse sur toute la France, excepté dans les régions méditerranéennes et a pour origine l’Europe du Nord et l’Asie Centrale. Elle est cultivée depuis plus de 3000 ans en Europe.
La tige fait entre 40 et 80 cm de hauteur.
Elle fleurit jaune pale, avec de très petites fleurs réparties le long de la tige, en formant une grappe assez allongée.
C’est une plante peu exigeante.
Les principales utilisations de la cameline sont :
– L’agrocarburant aéronautique dans le cadre d’une substitution partielle du kérosène.
– La production d’un fourrage pour les animaux.
– L’agroalimentaire: sous la forme d’huile pour la cuisine (délicieux goût et odeur de chou rave).
– Les cosmétiques.
Elle est reconnue depuis 1998 comme un alicament par la DGCCRF.
L’huile de cameline est naturellement riche en acide gras polyinsaturés et notamment en acides gras oméga-3.
Elle est très fluide, la couleur de son huile est jaune or.
Sa composition :
Elle contient environ 60 % d’acide gras polyinsaturés (acide gras essentiels), qui eux mêmes sont composés de:
– l’acide alpha-linolénique : 35 à 42 % ==> appartenant à la famille des oméga-3.
– l’acide linoléique : 20 à 30 % ==> appartenant à la famille des oméga-6.
C’est une des rares plantes qui possède plus d’oméga-3 que d’oméga-6, ce qui est un atout très important Quand au 40 % restant, on trouve surtout des acides gras mono-insaturés (non essentiels) tels que:
– l’acide oléique (oméga-9)
– l’acide gadoléique (oméga-9)
L’huile de cameline possède 4 fois plus d’oméga-3 que l’huile de colza, présentée comme la panacée dans ce domaine.
