Maxime Gremetz est une personnalité controversée pour ses coups de sang. En 1998, il est condamné pour avoir bousculé lors d’une cérémonie officielle un gendarme avec sa voiture, avant d’interpeller vivement Charles Baur, président du conseil régional de Picardie, ainsi que le maire d’Amiens Gilles de Robien, sur la gratuité d’une autoroute (A16, partie ouest entre Amiens Nord et Dury), puis est gracié par le président Jacques Chirac en 200210. Lors d’une séance du conseil régional de Picardie, le , il est accusé d’avoir repoussé et fait chuter le socialiste Gilles Seguin. Reprochant au groupe communiste de l’Assemblée nationale de le priver de parole, il saccage le bureau de Daniel Paul11.
Le , il est exclu temporairement de l’Assemblée nationale et privé pour deux mois de la moitié de son indemnité parlementaire après avoir interrompu une réunion parlementaire consacrée aux accidents nucléaires de Fukushima au Japon, en intimant l’ordre aux ministres de déplacer leurs voitures mal garées selon lui12,13. Le 28 mars 2011, le juge des référés du Conseil d’État se déclare incompétent pour examiner le recours contre cette sanction14. À la suite de cette affaire, il est exclu le de son groupe parlementaire (Gauche démocrate et républicaine)15.
Candidat lors des cantonales de 2011 pour le canton d’Amiens-4-Est, il est battu par le conseiller général socialiste sortant, Jean-Louis Piot, qui réalise 60,93 % des voix16.
Jugeant ne plus pouvoir remplir ses fonctions dans des « conditions satisfaisantes » après son exclusion de son groupe politique à l’Assemblée nationale, Maxime Gremetz démissionne de son mandat de député le 17. Son siège de député reste vacant jusqu’aux élections législatives de 2012, une élection partielle ne pouvant être organisée dans les douze mois qui précèdent la fin du mandat de l’Assemblée nationale.
En novembre 2011, il bloque un véhicule de transport de fonds avec sa Citroën, il fait usage de sa cocarde de parlementaire, alors qu’il n’est plus en fonction : le 27 novembre 2012, le tribunal correctionneld’Amiens le poursuit pour « entrave à la circulation des véhicules sur une voie publique » et « usage public et sans droit de document justificatif d’une qualité professionnelle ou d’un insigne réglementés par l’autorité publique » ; il condamne Maxime Gremetz à une amende de 2 000 euros et à une inscription au casier judiciaire18,19. (Wikipédia)
Désormais, Maxime Gremetz, 77 ans, coulerait des jours heures en Provence. (NDLR)