Frantz-Olivier Giesbert en détails! (Vidéo)

https://www.youtube.com/watch?v=fSNw0treQ54

« Un journaliste ça lèche, ça lâche, puis ça lynche. » Cette phrase de Jean-François Kahn sied à merveille à Franz-Olivier Giesberttant celui-ci aurait pu faire de cette formule une devise. Complaisant, jusque dans l’intime avec les puissants, FOG n’oublie jamais d’immortaliser ces instants sur son petit bloc note spiralé avec l’intention, le jour venu, de les consigner dans un livre assassin. Celui qui a quitté début 2014 la direction du Point a passé sa vie dans une ambiguïté toute assumée avec philosophie, jonglant entre la droite et la gauche, entre la campagne et la ville, entre les chèvres et le Siècle, entre l’indépendance et la connivence. FOG, c’est la schizophrénie réfléchie.

Né à Wilmington aux États-Unis dans l’état du Delaware, Franz-Olivier Giesbert, journaliste et écrivain franco-américain, est issu d’une famille d’origine allemande, écossaise et juive (immigrée aux États-Unis avant la Première guerre mondiale) du côté paternel, et d’une famille d’imprimeurs normands catholiques du côté maternel. Son père, Américain, était du débarquement de Normandie sur les plages d’Omaha Beach le 6 juin 1944. Cette Normandie, Giesbert la rejoindra à l’âge de trois ans. Il y recevra une éducation catholique et de gauche, élevé par sa mère, professeur de philosophie et adjointe du maire PS d’Elbeuf, et par son père, dessinateur commercial. À l’adolescence, il milite un temps pour l’Algérie française avant de passer, à l’âge adulte, par un « bref attrait pour le communisme ».

Related Articles