Cette petite dialectique à la « mord moi le nœud & j’te défonce ta gueule » à fait son temps.
Il faut savoir que ce pays comporte 50% d’abstentionnistes qui ne sont, ni démocrates, ni républicains, ni Charlie, ni Coulibaly, ni Hyper Cacher.
Ce ne sont pas des sémites, juifs ou arabo-musulmans, ni même des €uropéens à la mode « génération de 68/oligarchie mondiale », de cette €urope qui va de Saint François (San Francisco) à Marcel Bruxelles et qui s’arrêterait pile poil net à ce nouveau mur de Berlin qui s’appelle Ukraine.
Ces Européens là ne sont pas des €uropéens, c’est-à-dire que ce ne sont pas de sous citoyens américains qui apprennent l’anglais pour bénéficier de minuscules miettes de pain qui tombent de la table du « Maître ».
Petite citation.
« Voyez-vous, il n’y a pas beaucoup de véritables Européens. Je me demande quelquefois si je ne suis pas le seul. (…) Tous, ils ne veulent de l’Europe que parce que ça arrange leurs petites affaires. Moi, je veux l’Europe pour qu’elle soit européenne, c’est-à-dire qu’elle ne soit pas américaine. » (À Alain PEYREFITTE, cité in C’était de Gaulle, t. I. 12 janvier 1960).
Autre citation.
En 1960, De Gaulle assiste à une messe dominicale solennelle à la cathédrale de Strasbourg, puis prononce un discours du balcon de l’Aubette : « Oui, c’est l’Europe, depuis l’Atlantique jusqu’à l’Oural, c’est l’Europe, TOUTES CES VIEILLES TERRES OU NAQUIT, OU FLEURIT LA CIVILISATION MODERNE, c’est toute l’Europe qui décidera du destin du monde. » (Inédit.)
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