L’avortement continue de reculer en Nouvelle-Zélande

En 2012, 14 745 avortements ont été pratiqués en Nouvelle-Zélande contre 15 863 avortements en 2011, a annoncé le 19 juin dernier l’État kiwi.

C’est le plus petit nombre depuis 1995 (13 652) et la cinquième année consécutive que le taux d’avortement diminue. On est loin des 18 511 avortements comptés en 2003 même s’il reste du progrès à faire.

16,1‰ des femmes âgées de 15 à 44 ans ont avorté en 2012 contre 17,3‰ en 2011 et 18,1‰ en 2010. Ce sont les femmes âgées de 20 à 24 ans qui ont le taux d’avortement le plus élevé (29‰).

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28 Comments

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  • Yaki , 24 juin 2013 @ 22 h 41 min

    L’Eglise l’avortement thérapeutique en même temps que la mère et/ou l’enfant… Sans parler des enfants issus de viols..Belle mentalité.

  • emeraude , 25 juin 2013 @ 9 h 21 min

    Bonjour. C’est extrêmement rare qu’un viol aboutisse à une grosses(rejet de toute la personne de cet acte abject),donc c’est un cas vraiment à part. En ce qui concerne les avortements thérapeutiques, on leur donne ce nom pour déculpabiliser les parents que l’on presse fortement d’accomplir ce geste qui est un meurtre comme tout avortement.La société refuse de prendre en charge des enfants dont on sait qu’ils seront un poids alors même qu’ils sont viables pour la plupart des cas et qu’ils arriveront à être quasiment autonomes si on leur en donne les moyens!Ex : Bébés trisomiques…

  • PG , 25 juin 2013 @ 11 h 45 min

    Quelles sont les explications de la baisse du nombre des avortements dans ce pays ?

  • Eric Martin , 25 juin 2013 @ 12 h 12 min

    Je prépare un papier sur ce point. Il sera en ligne aujourd’hui.

  • PG , 25 juin 2013 @ 12 h 17 min

    Merci. C’est un sujet important, qui conditionne beaucoup d’autres.
    je note que la MPT ne fait pas signer pour la pétition en faveur du foetus : quand on combat les effets, sans combattre les causes, ne serait-ce que dans leurs principes, on n’obtient que des victoires partielles. Ou des défaites assurées.

  • Eric Martin , 25 juin 2013 @ 12 h 21 min

    Le problème, c’est qu’à peine 20% des Français se déclarent “pro-vie” tandis que 55%-60% rejettent la loi Taubira (du fait de l’adoption par les homosexuels donc du droit à l’enfant). Et comme il s’agit, à très court terme, de gagner la bataille contre cette loi, le calcul est vite fait…

    Et puis, ces combats sont distingués par certains. L’exemple le plus extrême vient des États-Unis : http://www.plagal.org/

  • Charlotte , 25 juin 2013 @ 13 h 51 min

    (précision : ce n’est pas à cause de, ou grâce à l’Eglise, que je suis pro-vie, mais je suis bien contente que l’Eglise, entre autres, défende la Vie – plein de non croyants, d’agnostiques, d’athées, etc., sont pour la Vie – personnellement, cela va avec mon idée du respect de l’autre, de l’écologie en général, de la Nature… Je suis contre l’infanticide comme tout le monde, tout simplement – pour ce terme d'”infanticide”, voir la suite de mon message)

    Pour les grossesses consécutives à un viol (heureusement, très rares ! ) : depuis quelques années, si la femme porte plainte assez rapidement après le viol, elle se voit proposer la pilule du lendemain et ça ne fait pas partie des statistiques de l’avortement (ça le pourrait, mais c’est un autre débat, et ces cas sont rarissimes) .

    Ces grossesses-là consécutives à un viol, rarissimes, ne peuvent servir d’argument pour justifier l’avortement en général : dans l’écrasante majorité des cas, les grossesses qui se terminent en avortement provoqué (IVG, le plus souvent, mais aussi IMG, “Interruption Médicale de Grossesse”, terme encore plus abominable que le premier, je trouve) , sont la conséquence de relations sexuelles VOULUES, PREVUES… (plus ou moins longtemps avant, plus ou moins dans un cadre amoureux, de couple stable… le problème est souvent là… En dehors de problèmes beaucoup plus matériels pour le couple, parfois)

    Une chose est CERTAINE : 100% D’ENTRE NOUS avons été un EMBRYON au tout début de notre vie.
    Avec les échographies que toutes les femmes enceintes passent maintenant (même pour avorter…) , nous avons une PREUVE VISIBLE de cela… Nous n’étions PAS UNE CHOSE.

    Nelson Mandela, Lucie Aubrac, vos amis, vos ennemis, vos voisins, vos collègues, la Terre entière, vous et moi : on a tous été un embryon de taille minuscule et nos mères n’ont pas avorté quand elles nous attendaient (certaines y ont peut-être pensé, et ne l’ont jamais dit à leur enfant) . Nous ETIONS un embryon, avec déjà tout le patrimoine génétique de nos parents.
    Mais nous n’avions pas nous-mêmes le DROIT A LA PAROLE, en tant qu’embryons, forcément… Nous n’avions pas de droit à naître a priori (pour ceux nés en France après la loi Veil) , ce sont nos parents qui nous l’ont reconnu, en privé, notre mère, en fait, ce DROIT DE NAITRE, NON RECONNU PAR LA LOI !
    Le droit de naître, voilà ce que nous défendons pour tous… Pour tous ! ;o)
    Nous sommes la voix de ceux qui sont encore bien trop petits pour avoir le droit à la parole…
    Ecoutez-la, cette jeune Américaine “RESCAPEE D’UN AVORTEMENT”, elle la prend très bien, LA PAROLE, POUR TOUS LES ENFANTS A NAITRE, EMBRYONS / FOETUS !
    GIANNA JESSEN, en vidéo, pas née d’un couple parfait, loin de là, elle a donc grandi avec une autre famille et rayonne de bonheur et de joie de vivre :
    http://www.youtube.com/watch?v=I37JaXQJXio

    On s’entraîne à scander…
    “Droit de naître…
    Pour tous ! ”
    C’est le nom d’une association pro-vie, d’ailleurs : “Droit de Naître”.
    http://www.droitdenaitre.org/

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