Avec une fourchette 500 000 – 700 000 euros, Sotheby’s est restée modeste dans ses estimations malgré la qualité exceptionnelle de cette pièce et sa provenance familiale, toujours préférée par les acheteurs. A l’intérieur d’un brûle-parfum japonais également “conservé” dans le grenier, a été trouvée une facture remontant à l’Exposition universelle de 1867. “C’est une famille dont les ancêtres ont été des collectionneurs”, souligne Olivier Valmier. Il se dit persuadé que d’autres pièces remarquables pourraient surgir en France où les objets asiatiques ont suscité un vrai engouement fin 19e.
Les pièces impériales de la période Qianlong sont particulièrement recherchées. Un bol en porcelaine de la “famille rose” (portant des décors polychromes dans lesquels dominent les tons roses) s’est vendu 30,4 millions de dollars en avril dernier chez Sotheby’s Hong Kong. Un cachet impérial de la même époque avait atteint le prix astronomique de 21 millions d’euros, record mondial, en décembre 2016 à Paris.