Le 22 mai, le ministre de la Culture, Françoise Nyssen, était auditionnée devant la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale pour tenter de vendre à son auditoire la très controversée loi d’essence totalitaire, dite anti-fake news par les macronistes, anti fausses nouvelles en bon français. Madame Nyssen a défendu la mise en place d’une censure d’Etat au motif que « la capacité de discernement des citoyens ne suffit plus… »
Commissaires politiques qui ont reçu l’appui hier du député LREM Pieyre-Alexandre Anglade qui a désigné à la vindicte, sans les nommer expressément, les chaînes d’informations russes: «La dissémination de fausses informations ne se fait pas au hasard (…). Elle répond souvent à une véritable stratégie politique, financée parfois par des Etats tiers à la frontière orientale de l’Union européenne, visant à diviser nos sociétés (et) à affaiblir le projet européen. » Et nous qui pensions naïvement que c’était le projet européiste, le libre échangisme mondialiste et l’immigration massive qui détruisaient nos sociétés et affaiblissaient l’Europe, non tout ça c’est la faute à Moscou!
C’est ce même Monsieur Anglade qui en tant que rapporteur du projet de loi de lutte contre les fausses informations a donné la réplique à Bruno Gollnisch le 16 mai venu à la Commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale dans l’espoir d’obtenir quelques précisions sur les motivations de cette loi.
Le moins que l’on puisse dire est que la maladresse embarrassée des propos de Pieyre-Alexandre Anglade tentant de répondre aux faits historiques rappelés par Bruno Gollnisch est édifiante… et tristement hilarante.