LA MATERNITE DE MARIOUPOL A BIEN ETE DETRUITE
La désinformation dont j’évoquais les ravages sur le conflit russo-ukrainien est un fait. Comme dans toutes les guerres. Mais cette fois, il faut reconnaître que c ‘est la première fois qu’un tel conflit se déroule sous l’existence, je dirais même l’influence de réseaux sociaux surpuissants. Ce qui permet les dérives de tous bords. Et une guerre de l’information.
Et les journalistes se laissent avoir facilement, puisqu’ils ne sont pas sur place au moment où les faits se produisent. Nous devons faire confiance à ceux qui vivent au quotidien les affres de cette guerre. J’avais cité le cas d’une femme enceinte qu’une vidéo montrait étendue sur un brancard et que j’accusais, d’après un témoin twitter, être, en réalité une comédienne d’occasion. Mea culpa. Je me suis laissé berné, car hélas ,une information vient de mettre communiquée par un lecteur assidu de NDF, comme quoi cette femme enceinte est décédée des suites de ses blessures. Son bébé n’a pas pu être sauvé. Je cite ici un excellent confrère du site Dreuz qui illustre de nombreuses vidéos ce dramatique effet de la guerre. (Un journaliste russe poursuivi pénalement pour avoir dénoncé le bombardement de la maternité de Mariupol (dreuz. info))
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« C’est l’une des images les plus marquantes depuis le début de la guerre en Ukraine : une femme enceinte évacuée de l’hôpital pédiatrique de Marioupol, après avoir été grièvement blessée lors du bombardement de l’établissement par la Russie. Selon l’agence Associated Press, la victime et son bébé, né par césarienne, n’ont pas survécu. « Plus de 30 minutes de réanimation n’ont donné aucun résultat pour la mère et l’enfant », a déclaré le docteur Timur Marin à l’agence de presse. »
Alors qui croire ? Que croire ? Le mieux désormais est de laisser courir la vérité et le mensonge et de ne plus prendre parti sous prétexte de se parjurer tant que les faits ne sont pas acquis.
Je vous dois donc des excuses.
Floris de Bonneville