Vous perdez les pédales, Monsieur le Premier Ministre, vous valsez à l’envers, à contresens. Hier, vous avez fait « bêler » toute votre gauche en promettant la déchéance de nationalité et l’expulsion, à l’issue de leur condamnation, aux binationaux, et aujourd’hui, vous souhaitez les conserver en leur promettant la perpétuité… Faudrait savoir à quoi s’en tenir ?
Ne serait-ce pas plus facile de leur offrir le paradis ?
De mémoire d’homme, et depuis la création de notre monde, on n’a jamais vu un pays, une armée gagner une guerre sans tuer ses ennemis.
Il est vrai que la guerre, vous ne savez pas trop de quoi il s’agit.
Vous ne la connaissez qu’à travers les livres d’Histoire, et encore, car cela dépend des livres que vous avez lus et, bientôt, l’Indochine, l’Algérie ne feront même plus partie de notre Histoire.
Une guerre ne se gagne pas avec de belles phrases et des envolées lyriques, mais sur le terrain, avec des armes. Les renseignements ne se quémandent pas avec politesse.
Pouvez-vous m’expliquer à quoi servirait, à la société, d’enfermer à perpétuité un terroriste, un criminel ? Lui permettre de radicaliser d’autres faibles d’esprits et de vivre dans des conditions qu’envieraient nombre de nos « pauvres » : bonne alimentation, bon couchage, bon chauffage, bonne hygiène, médicalisation, sports, télévision, portable, drogue, religion, psychologue, et j’en passe.
Nos valeurs humanitaires ne sont pas compatibles avec la sauvagerie de nos ennemis.
Est-ce avec humanité que nous avons fait la guerre aux nazis ? Est-ce avec humanité que les USA ont mis fin à la guerre avec le Japon et se sont embourbés au Vietnam ? Est-ce avec humanité que nos jeunes soldats se sont fait massacrer en Indochine, à Điện Biên Phủ ? Est-ce avec humanité que l’ALN et le FLN ont fait la guerre à la France et aux Français, et est-ce avec humanité que nous avons gagné la « bataille d’Alger » ?
Est-ce avec humanité que l’État islamique et ses satellites violent, décapitent, abattent, explosent ?
Vous voulez gagner cette guerre, alors faites-la. Les réponses sont simples.
En préventif :
interdiction et expulsion de tout imam prêchant une religion de haine et fermeture des mosquées autorisant ces prêches recruteurs ;
lieux de détention réservés exclusivement aux islamistes radicalisés, loin des villes et en isolement des autres condamnés de droit commun ;
localisation et fichage des 3 ou 4.000 « radicalisés » actuels afin de pouvoir les éloigner avant toute manifestation de masse.
En répressif :
interdiction de retour, sur le territoire français, de tout djihadiste revenant des pays en guerre : Syrie, Irak, Libye et autres ;
recherche et arrestation de tout terroriste infiltré parmi les « migrants » et parvenu en France à l’aide de faux papiers ;
relégation à vie dans des camps de « rééducation » (Cayenne ou autres lieux) pour les terroristes condamnés rejetés par leurs pays d’origine ;
peine de mort pour tout acteur et participant à un attentat terroriste meurtrier.
Ils rêvent d’une vie meilleure au paradis… offrez-la-leur !