Chacun se souvient des déboires d’Anne-Sophie Leclere, ancienne candidate du Front National dans sa commune, que nous avions déjà rencontrée en janvier 2017, et qui a été littéralement piégée par les médias à l’issue d’un reportage diffusé sur France 2, coupable idéale d’une victime tout aussi idéale : Christiane Taubira. Anne-Sophie Leclere nous avait parlé de son intention d’écrire un livre, voilà qui est fait avec « L’affaire Taubira, La victime d’un piège médiatique à des fins politiques raconte« , publié aux éditions Godefroy de Bouillon.
« Vous avez décidé d’écrire « L’affaire Taubira, la victime d’un piège médiatique à des fins politiques raconte », publié aux éditions Godefroy de Bouillon, revenant sur la chronologie des événements déclenchés par la diffusion du reportage de France 2 « Envoyé spécial » en 2013. Qu’est-ce qui vous a amenée à vouloir écrire ce livre ?
Sur le plan financier, je dois dire que je m’en suis très bien sortie, grâce à l’association Entraide Solidarité, dont la présidente est Anne-Laure Blanc, c’est aux donateurs que je dois tout.
Votre témoignage ne laisse aucun doute sur le piège dans lequel on vous a enfermée. Diriez-vous que cela aurait pu être évité si vous aviez pu bénéficier de conseils en communication, voire d’une formation média comme le proposent la plupart des partis politiques à leurs cadres ou à leurs candidats ?
Je dois dire que j’ai effectué une formation de 2 jours de communication au siège du parti, à Nanterre, malheureusement les formations sont très longues, 8 heures assis à écouter, au final on en ressort fatigué, et on ne retient que très peu.
Vous avez rejoint le Front National en 2012, soit peu de temps avant d’être interviewée par les journalistes de France 2, avec les conséquences que l’on peut découvrir dans votre livre. Si c’était à refaire, accepteriez-vous de vous engager en politique ?
Oui, d’ailleurs je me présente pour les élections municipales de 2020 dans ma ville à Rethel, la politique est un besoin chez moi.
Il est aisé de croire que vous gardez de cette expérience une certaine amertume, ce que chacun est à même de comprendre. Avec le recul que vous avez aujourd’hui, à qui en voulez-vous le plus, suite aux épreuves que vous avez traversées ?
J’en veux à moi-même, j’aurais dû me méfier de cette journaliste, Séverine Lebrun. Elle a voulu créer « le buzz », tout a été gagné pour elle.
Nous recommandons bien entendu à nos lecteurs d’acheter votre livre, en premier lieu pour qu’ils comprennent les mécanismes du rouleau compresseur qui peuvent broyer des vies. Existe-t-il une autre façon de vous aider aujourd’hui ?
Pour m’aider aujourd’hui, faire un maximum de promotion pour mon livre, afin que les personnes qui n’ont que la version des médias puissent le lire, afin de comprendre ma personnalité, et peut-être changer d’avis. Être une « RACISTE » est une étiquette difficile à porter. »
Propos recueillis par Sébastien JALLAMION pour Riposte laïque